Donald Trump a annoncé ce mercredi 19 décembre que les troupes américaines allaient quitter la Syrie car, selon lui, la guerre contre Etat Islamique a été remportée
Trump cueille à froid le monde entier. Le 45ème président des Etats-Unis a en effet annoncé ce mercredi, contre toute attente, le retrait des soldats américains de la Syrie. Une décision que Trump a lui-même annoncée sur son compte twitter, se félicitant d’avoir vaincu le groupe Etat Islamique dans ce pays.
We have defeated ISIS in Syria, my only reason for being there during the Trump Presidency.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 19 décembre 2018
« Nous avons vaincu Etat Islamique, ce qui était ma seule raison de rester là-bas durant la présidence Trump », a-t-il twitté ce mardi. Une victoire de son armée qu’il a confirmée dans un discours qu’il a tenu face à la presse il y a quelques heures. « Cela fait un bon moment que nous combattons en Syrie », lance-t-il.
Et d’ajouter : « cela fait presque deux ans que je suis président. Nous avons fait des grands efforts et nous avons vaincu Etat Islamique, nous les avons vaincus et nous les avons terriblement. Nous avons reconquis la terre et maintenant il est temps que nos troupes reviennent à la maison. »
« Une décision qui divise »
Dans son discours, Trump n’a pas oublié de mentionner les soldats qui sont tombés dans les champs de bataille en Syrie. « Je suis attristé quand je suis dois écrire des lettres ou quand je dois appeler les parents, les épouses et les époux de soldats tombés en se battant pour notre pays. C’est un grand honneur, ils nous sont chers, mais il n’y a aucun doute que cela me brise le cœur », dit-il, en soulignant que les soldats vont bientôt retourner chez eux.
La décision de Trump a suscité une vague de réactions dans la presse internationale. Certains se demandent s’il s’agit d’un retrait ou d’une reddition face à Daesh. C’est la question du journaliste Robin Wright du média nord-américain, New Yorker. Pour d’autres, le retrait des troupes américaines de la Syrie est une victoire pour la Russie et l’Iran.