La Chine, l’un des plus importants partenaires de la Russie, a fait savoir ce 02 mars qu’elle ne prendra aucune mesure punitive à l’encontre de la Russie à la suite de l’invasion d’une partie de l’Ukraine par les forces russes
Une très mauvaise nouvelle pour l’Occident. Alors que les sanctions contre la Russie de Poutine se multiplient ces derniers jours, Pékin, un des alliés les plus stratégiques de Moscou, refusent catégoriquement de sanctionner le gouvernement de Vladimir Poutine. C’est du moins ce qu’ont fait savoir les autorités économiques ce 02 mars.
Ainsi, en marge d’une conférence de presse relayée par la chaîne américaine CNBC, Guo Shuqing, président de la commission financière chinoise, a été très clair. « Tout le monde suit de près le conflit militaire ou la guerre entre la Russie et l’Ukraine. La position de la Chine a été clairement indiquée par le ministère des Affaires étrangères. Nos politiques étrangères sont cohérentes. En ce qui concerne les sanctions économiques, nous ne les soutenons pas », a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que le gouvernement chinois, par la voix du porte-parole de Wang Wenbin, son ministre des Affaires étrangères, s’est fermement opposé aux sanctions, jugeant qu’elles ne sont pas efficaces dans la résolution des conflits. Face à la presse, ses propos, relayés par le média chinois Global Times, ont été sans détours.
« La Chine et la Russie continueront de développer une coopération commerciale normale dans le respect mutuel et en toute équité », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « en ce qui concerne les sanctions financières, nous n’y sommes pas favorables parce qu’elles ne sont pas efficaces et ne reposent sur aucune base légale ».
Il convient de rappeler que la Chine n’est pas le seul pays qui refuse de sanctionner la Russie. En Amérique centrale, le Mexique, voisin des Etats-Unis, a lui-aussi refusé de suivre les Occidentaux. « Nous n’allons prendre aucune mesure de représailles économique parce que nous maintenir des très bonnes relations avec tous les gouvernements du monde et nous souhaitons pouvoir dialoguer avec les différentes parties du conflit », a déclaré le président mexicain, Lopéz Obrador.