Terrible nouvelle pour l’UE : la Norvège, son plus grand fournisseur de gaz, rejette le plafonnement des prix du gaz

Devenue le plus exportateur de gaz vers l’UE (après la Russie), la Norvège dit être prête à livrer son gaz à l’Union Européenne mais refuse catégoriquement toute idée de plafonner les prix tel qu’annoncé il y a une semaine par la Commission Européenne 

Une mesure qui risque de diviser profondément l’Europe. Il y a moins d’un moins, les 27 se sont crêpé les chignons sur la question de savoir s’il fallait ou non autoriser les ressortissants russes à entrer en Europe. Pour beaucoup de pays membres de l’UE, cette mesure, voulue par Zelensky, n’avait aucun sens.

Désormais, c’est le gaz qui risque de mettre les uns contre les autres. En effet, ces derniers jours, l’Union Européenne a annoncé un plafonnement des prix du gaz, déclenchant ainsi la colère de Vladimir Poutine qui, depuis Moscou, a menacé de couper le gaz à tout pays qui l’applique.

Apparemment, Poutine ne serait le seul à s’indigner. En Occident, la mesure est loin de faire l’unanimité. En effet, d’après plusieurs sources dont l’agence de presse Reuters, la Norvège rejette catégoriquement tout plafonnement des prix du gaz, jugeant que cette décision ne résoudra pas les problèmes liés à la pénurie.

En effet, d’après Reuters, le premier ministre norvégien, Jonas Gahr Stoere, a publié un communiqué dans lequel il affirme, noir sur blanc, que son pays est prêt à un échange avec les autorités européennes, tout en se disant sceptique à l’idée de plafonner les prix du gaz.  Pour lui, cela ne sera pas une solution.

Mais, sur ce sujet, c’est le média britannique TheSpectator.co.uk qui nous apporte les meilleurs éléments de réponse. En effet, d’après cette source, le refus de la Norvège s’explique par le fait que ce pays est devenu le seul fournisseur en gaz de l’Union Européenne et compte sur ce sésame pour se remplir les poches.

Et ce pays, dont l’exportation du gaz lui a rapporté plus de 17 milliards de dollars cette année, veut bien aider ses partenaires européens mais pas à titre gracieux.

En attendant la suite de cette affaire, les réactions ont été nombreuses sur les réseaux sociaux.