Laroussi Oueslati avait été condamné en première instance à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour avoir pris part à un trafic d’inscriptions d’étudiants chinois. « Je n’ai jamais été malhonnête, je ne suis pas corrompu. J’ai commis des maladresses », mais « il n’y a jamais eu de contreparties », s’est défendu à la barre Laroussi Oueslati, l’ex-président de l’université de Toulon. Trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, ont été requis en appel contre lui, mercredi 2 novembre à Aix-en-Provence, dans une affaire de trafic d’inscriptions massives d’étudiants chinois à la rentrée universitaire 2008-2009. Il avait été condamné en février en première instance à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour corruption passive, détournement de fonds publics et faux.