« La confinement n’est plus qu’une question de jours ». Telle est la confidence faite ces dernières heures par un important ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron au Journal du Dimanche confirmant ainsi la révélation faite ce 19 janvier par notre média, Lecourrier-du-soir.com.
En effet, de source fiable, Emmanuel Macron devrait annoncer cette décision mercredi et la mesure pourrait entrer en vigueur dès la fin du mois de janvier. Certaines sources parlent du 5 février. Ce qui est certain, c’est que la décision est actée. Elle a été prise par l’Elysée qui, pour le moment, refuse catégoriquement de donner des pistes sur la date de son application.
L’annonce d’un troisième confinement ne devrait surprendre personne en raison de la détérioration de la situation ces dernières semaines. En effet, en dépit du lancement de la campagne de vaccination massive ce 27 janvier, les chiffres restent tout de même alarmants. La France a déjà franchi le seuil des 65 000 morts et rien que ces 24 dernières heures, plus de 24 000 nouveaux cas ont été enregistrés et 321 décès comptabilisés.
Concernant la vaccination massive sur laquelle comptait l’Etat pour immuniser le plus grand nombre de Français, c’est un flop sans précédent. Ces derniers jours, des centres de vaccination ont été fermés faute de suffisamment de doses. Pire, au bout d’un mois de campagne, seul 1 million de Français ont été immunisés.
Pendant ce temps, la Démocratie est sérieusement malmenée et la grande question est désormais celle de savoir quand la France sortira de ce fameux rythme auquel les citoyens semblent tristement habitués : « confinement, déconfinement, reconfinement, couvre-feu ».
Vue la situation politico-sociale de la France, Emmanuel Macron qui vient (par la prolongation de l’Etat d’urgence jusqu’au 1 juin 2021 qui lui a été octroyée par sa majorité au Parlement) d’obtenir les pleins pouvoirs peut se servir de ce régime d’exception pour prendre le contrôle total du pays jusqu’en 2022, date à laquelle les élections présidentielles doivent avoir lieu en France.
Cette stratégie ne lui garantit en aucun cas sa réélection à la présidentielle mais pourrait tout de même lui donner toute la latitude pour gouverner en toute tranquillité en limitant (quand il le juge nécessaire) le déplacement des citoyens et les manifestations anti-pouvoir. C’est un coup extrêmement dur pour la Démocratie, mais au nom du Covid-19, apparemment tout est permis.