Donald Trump se dit capable de régler la question de la Corée du Nord tout seul, sans l’aide de la Chine
Donald Trump veut régler la question de la Corée du Nord tout seul. C’est en tout ce qu’il a fait savoir lors d’une interview accordée à Financial Times ce dimanche 2 avril 2017. Le président, qui comptait jusqu’ici sur un soutien de la Chine pour s’adresser au programme nucléaire de Pyongyang, préfère désormais faire cavalier seul.
« Si la Chine ne va pas régler la question de la Corée du Nord, nous allons le faire. C’est ce que je vous dit », a déclaré le président américain. Sur la question du journaliste de savoir si une approche unilatérale du gouvernement américain sur la Corée du Nord portera ses fruits, Trump martèle : « totalement ».
« Il n’y a aucune raison de parler »
D’après le média NBC NEWS qui a relayé cette interview, Trump n’a pas voulu fournir plus de détails sur sa stratégie. Sur ce, il dira : « je n’ai rien à dire ». Et d’ajouter : « je vais vous dire. Vous savez, on n’est pas aux Etats-Unis des années passées où on vous disait où frapper au Moyen-Orient »
Il poursuit : « on disait dans les discours, ‘nous allons attaquer Mossoul dans quatre mois’. ‘Un mois plus tard, nous attaquerons Mossoul dans trois mois, dans deux mois, dans un mois’. Et pourquoi parle-t-on ? Il n’y a aucune raison de parler ». Il est important de souligner que Trump n’a jamais apprécié la façon dont Pékin gère la question nord-coréenne.
« La Chine a fait très peu pour aider »
Dans un twitte publié en mars dernier, le président américain écrivait : « la Corée du Nord est en train de se comporter très mal. Ils ont « joué » avec les Etats-Unis pendant des années. La Chine a fait très peu pour aider ». Les propos de Trump interviennent quatre jours seulement après sa rencontre avec Xi Jinping, président chinois en marge d’un sommet de deux jours à la station balnéaire de Mar-a-Lago à Floride.
Rappelons que la question nord-coréenne est prise très au sérieux par l’administration Trump. Ce vendredi, en déplacement à Londres, James Mattis, secrétaire américain à la défense, avait fait savoir que Pyongyang agissait « de manière dangereuse ». « Ceci doit être arrêté », avait-il martelé.