L’ONU a besoin de 4,4 milliards de dollars (4,16 milliards d’euros) pour les sauver de la famine. « La situation est terrible », a déclaré Antonio Guterres mercredi dernier lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York. « Des millions de personnes survivent à peine, dans un état entre malnutrition et mort, vulnérables aux épidémies et aux maladies, obligées de tuer leurs animaux pour manger et de se nourrir avec les graines qu’ils auraient dû planter lors de la prochaine saison de semences », a-t-il ajouté. Guerres, terrorisme et conflits divers sont à l’origine des nombreuses souffrances que vit la quasi-totalité de ces 20 millions de personnes en situations catastrophiques. En dehors de la Somalie où la famine est la conséquence d’une sécheresse accrue, au Soudan du Sud, au Yémen et au Nigéria, elle est la conséquence de nombreux conflits. Les Nations Unies et plus précisément Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) tirent la sonnette d’alarme face à la situation pour le moins critique.