Les diplomaties occidentales ont rejeté à l’unanimité l’indépendance unilatérale de la Catalogne. Pendant ce temps en Catalogne, le drapeau espagnol est déjà retiré de certaines institutions publiques
Quelques heures après la déclaration unilatérale de l’indépendance de la Catalogne par le Parlement catalan, les chancelleries internationales commencent à réagir. En tête de liste, l’Union Européenne. L’institution européenne, sollicitée plusieurs fois par la Catalogne pour jouer un rôle de médiateur, a rejeté l’indépendance de la Catalogne, soulignant ne reconnaître qu’un seul interlocuteur : l’Espagne.
« Pour l’Union Européenne, rien ne change. L’Espagne reste notre seule interlocutrice. J’espère que le gouvernement espagnol favorisera la force des arguments, et non pas les arguments de la force », a écrit Donald Tusk, président du Conseil Européen sur son compte twitter.
« Catalogne est une partie intégrale de l’Espagne »
Le gouvernement américain a également apporté son soutien à l’Espagne, déclarant que la « Catalogne est une partie intégrale de l’Espagne ». Dans un communiqué de presse de la Maison Blanche, la porte-parole de l’administration Trump est claire et précise : « les Etats-Unis soutiennent les mesures constitutionnelles du Gouvernement espagnol pour maintenir une Espagne forte et unie ».
D’après le journal El Mundo, les diplomaties occidentales à savoir la France, l’Allemagne, les Etats-Unis… ont rejeté à l’unanimité la DUI (Déclaration Unilatérale d’Indépendance) de la Catalogne et se sont toutes rangées du côté de l’Espagne qui traverse la plus grave crise politique depuis la fin du franquisme.
En Catalogne, c’est l’euphorie totale. Dans la commune de Girona (Gérone), le drapeau espagnol a été retiré sous les applaudissements d’une foule en liesse venue assister à un événement symbolique. Le bras de fer entre Madrid et la Catalogne devient de plus en plus inquiétant.