Sebastian Gorka, ex conseiller de Trump à la Maison Blanche, dénonce une infiltration de personnalités proches d’Hillary Clinton au sein de l’administration Trump pour saboter le travail du 45ème Président des Etats-Unis
Au moment où Donald Trump traverse les pires moments depuis son investiture, quelques-uns de ses proches volent à son secours. C’est en tout l’avis de Sebastian Gorka, ex conseiller du président américain. Interrogé par la Radio 4, Sebastian Gorka ne mâche pas ses mots. Pour lui, des personnalités proches d’Hillary Clinton ont infiltré la Maison Blanche pour saboter la présidence de Trump.
« J’espère que tous ceux qui ont suivi la campagne de Donald Trump ont compris qu’il a gagné contre vents et marées. Notre victoire est une insurrection qui a pris le contrôle du géant qu’est le marécage que constitue l’Etat de Washington. C’est une fut une prise de contrôle hostile. En ce moment, les forces qui sont anti-Trump gagnent du terrain. J’ai écrit cela dans ma lettre adressée au président, mais cela changera », a-t-il dit.
Face au journaliste, Gorka précise qu’il ne s’agit en aucun cas d’une théorie conspirationniste. « Il n’y a aucune théorie conspirationniste ici et il n’y a aucun leader central. Ce sont des gens qui, si tu regardes leurs parcours, seraient très clairement plus à l’aise pour travailler avec Hillary Clinton dans son cabinet et donc ils ne représentent pas la victoire (de Trump) du 8 Novembre », a-t-il ajouté.
« Hors de question de lâcher Trump »
Pour rappel, Sebastian Gorka a démissionné de son poste à la Maison Blanche ce vendredi 26 août. Gorka était connu pour sa proximité avec Steve Bannon, patron du média israélien Breitbart et proche de l’extrême-droite israélienne. Steve Bannon a également démissionné de son poste cette semaine.
Pour Sebastian Gorka, hors de question de lâcher Trump. Il a promis que lui et Bannon « feront tout ce qui est humainement possible pour soutenir le président et remettre en place l’agenda de la Maison Blanche tout en étant en dehors de l’administration ». Rappelons que les vagues de démission se sont accélérées à la Maison Blanche depuis les événements de Charlottesville qui ont fait au moins 3 morts. Beaucoup avaient critiqué la position de Trump qui avait refusé de condamner la violence néo-nazie.