La République Démocratique du Congo a finalement accepté de prendre part à la campagne de vaccination lancée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. La participation du Congo a été confirmée il y a une semaine par Jean-Pierre Muyembe, directeur de l’Institut National de la Biologie.
« Le vaccin sera produit aux Etats-Unis, au Canada ou en Chine. Nous nous sommes portés candidats pour vacciner ici », a-t-il fait savoir lors d’un point de presse, avant d’ajouter que les vaccinations contre le Covid-19 dans le pays pourraient commencer en juillet ou août. Le virologue loue la campagne de vaccination, soulignant que c’est un moyen efficace pour freiner la propagation du virus dans ce pays.
Les autorités congolaises, qui ont fait patte blanche face aux toutes puissantes industries pharmaceutiques allant jusqu’à transformer ce pays en laboratoire de lutte contre les épidémies les plus viles au monde (Ebola, Fièvre jaune, rougeole et maintenant Coronavirus), ont suivi le même modus operandi que celui qui, en 2019, avait conduit au limogeage de l’ex ministre de la santé, Oly Ilunga.
Je ne reviendrai pas sur l’intégralité de cette affaire dont j’avais déjà parlé sur ce site. Mais, il faut juste comprendre qu’Oly Ilunga, ex ministre de la santé de la RDC, avait été licencié du gouvernement pour s’être opposé à l’introduction d’un nouveau vaccin fabriqué par le géant pharmaceutique américain, Johnson & Johnson.
Pour contrôler le marché Ebola, Johnson & Johnson avait été obligé de coopérer avec l’OMS dont les pratiques doivent sérieusement être remises en cause. Sauf erreur de ma part, j’ose croire que l’Organisation Mondiale de la Santé est de mèche avec des grandes industries pharmaceutiques à qui elle accorde des marchés en échange de quelques sous.
En tout cas, sous la pression de Johnson & Johnson, l’OMS a pu mettre en quarantaine Oly Ilunga, un ex ministre très professionnel mais qui était devenu une épine dans le soulier du gouvernement. Après le limogeage d’Ilunga, le géant pharmaceutique américain a pu entrer sur le territoire congolais en toute liberté, vaccinant des malades atteints d’Ebola sans qu’aucune garantie ne soit apportée sur l’efficacité de son vaccin.
Cette fois-ci, les autorités nous refont le même coup. Alors que la jeunesse africaine refuse catégoriquement que l’Afrique soit le cobaye des industries pharmaceutiques qui se sont lancées dans une crise contre la montre pour trouver un vaccin et se remplir les poches, le gouvernement de la RDC accepte de transformer son pays en laboratoire à bas coût pour des géants de la pharmacie sans éthique ni morale et dont les motivations sont totalement guidées par l’appât du gain. Combien a touché le gouvernement congolais pour accepter de vendre son peuple ? Le temps nous le dira. Mais, une chose est sûre : dans un Etat où la corruption fait sa loi, il n’y a rien de surprenant !
Pour faire accepter le vaccin aux Congolais, il fallait trouver un subterfuge et ils l’ont trouvé. En effet, comme par hasard, on a annoncé ce 10 avril dans la presse qu’un nouveau cas d’Ebola a refait surface à deux jours de la fin définitive de la pandémie dans ce pays. Le « faux » nouveau cas a-t-il servi à imposer le vaccin Covid-19 à la population sans son aval ? Tout laisse à le croire. Je dois rappeler que l’apparition brusque du nouveau cas est d’autant plus étrange que les habitants du Congo ont du mal à y croire.
D’ailleurs, ce 11 avril, Kizito Hangi, président de la Société Civile du Congo a demandé que le nouveau malade atteint d’Ebola et dont la mort a été annoncée ces dernières heures soit déterré et que des échantillons soient prélevés dans trois laboratoires pour que les gens puissent avoir la confirmation que ce fut bien un cas d’Ebola et non pas un canular. Espérons que sa demande soit respectée par les autorités du pays, mais cela m’étonnerait.
Je tiens à préciser que cela fait deux semaines que l’OMS terrorise les Africains en nous annonçant un déluge, alors que le continent enregistre, pour l’instant, le taux de mortalité le plus bas. A quoi joue cette organisation internationale ? Et bien, elle obtempère strictement aux ordres des géants pharmaceutiques qui, encore une fois, ont besoin de tester des vaccins (en phase de tests) sur des Humains (et non pas sur des animaux), car pour ces gens-là, la vie d’un animal est plus précieuse que celle d’un nègre vivant au fin fond de l’Afrique.
Le gouvernement congolais a accepté de transformer ses citoyens en cobayes en échange de quelques pièces sonnantes et trébuchantes. Et bien, qu’il en endosse l’entière responsabilité !