L’industrie pharmaceutique Johnson & Johnson vient d’annoncer le démarrage de son test Covid-19 sur les humains. L’une des plus dangereuses industries pharmaceutiques au monde condamnée à plusieurs reprises par la justice pour corruption a fait savoir que ses tests débuteront à la fin du mois de juillet. C’est du moins ce que nous a appris le média américain CNBC.
La même source nous apprend également que l’industrie pharmaceutique qui a été financée à hauteur de plus de 400 millions de dollars en mars dernier par le gouvernement américain pour développer un vaccin contre le coronavirus va utiliser les mêmes technologies que celles utilisées contre l’Ebola au Congo.
On a aussi pu apprendre que le géant pharmaceutique testera 1 045 personnes âgées entre 18 et 55 ans. Concernant les pays où les tests seront développés, Johnson & Johnson parle de deux pays : les Etats-Unis et la Belgique. Mais, Lecourrier-du-soir.com émet des doutes et estime que les Africains devraient rester vigilants quant au projet de cette entreprise américaine qui agit sans morale.
Lecourrier-du-soir.com ne remet pas en cause l’hypothèse que les tests soient menés dans les deux pays cités. Mais, notre média tient aussi à alerter l’opinion publique africaine sur les intentions assez troublantes de Johnson & Johnson dont les actions ne sont guidées que par l’appât du gain.
Et les dernières informations obtenues semblent nous donner raison. En effet, Johnson & Johnson est en train, au moment où nous écrivons ces lignes, de former des infirmiers et des agents sanitaires à travers 10 pays en Afrique subsaharienne : Kenya, Ethiopie, Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Nigeria, Afrique du Sud, Ghana, Côte d’Ivoire et le Sénégal. Il y a un détail très important à souligner : tous ces dix pays susmentionnés ont approuvé ce 4 juin le vaccin mondial contre la Covid-19 du milliardaire Bill Gates.
Et ce n’est pas tout. Lecourrier-du-soir.com est allé jeter un coup d’œil sur la page Twitter de Johnson & Johnson consacrée à l’Afrique. Qu’est-ce qu’on y a trouvé? Le 5 juin, Johnson & Johnson s’est félicité des 8,8 milliards de dollars de fonds récoltés par Gavi, alliance de vaccin créée en 1999 par Bill Gates.
« #JNJ supports @GAVI‘s mission & will continue to collaborate with our partners to transform ideas into solutions that can advance health. This includes our vaccine work in HIV, Ebola, RSV & now, #COVID19. »— Dr. Paul Stoffels, Vice Chairman of the Executive Committee & CSO, J&J. https://t.co/VnqWF8e204
— Johnson & Johnson (@JNJNews) June 5, 2020
Pour mieux écouler ses vaccins sur le continent africain, Johnson & Johnson a mis en place une véritable communication de crise dont le but est de terroriser les gouvernements africains en prédisant des milliers de morts si rien n’est fait pour faire face au virus. D’ailleurs, depuis fin mai, elle relaie sur son compte twitter les campagnes de StopTB, Stop Tuberculose qui estime que d’ici 2025, 6,3 millions de personnes risquent de mourir de tuberculeuse dont des milliers d’Africains.
New modeling study from @StopTB shows that an additional 6.3 million people will develop #TB by 2025 as #healthsystems are stretched and care is disrupted due to #COVID19. Learn more ➡️ https://t.co/gF67wjCF9R
— Johnson & Johnson Africa (@JNJAfrica) May 29, 2020
Depuis le début de la pandémie, le géant pharmaceutique américain se vante d’avoir terrassé Ebola en RDC alors que nous savons tous comment elle a fait entrer ses vaccins dans ce pays en totale connivence avec l’Organisation Mondiale de la Santé, devenue une organisation totalement corrompue entre les mains de Big Pharma.
L’industrie pharmaceutique dit que son test se fera exclusivement aux Etats-Unis et en Belgique. Qui Belgique dit aussi la RDC. Autrement dit, c’est une pure tentative d’amadouer les peuples africains qui ont ouvertement demandé des explications sur les raisons pour lesquelles ils doivent toujours être les cobayes de Big Pharma. Détrompez-vous, il y a de très forte chance que ce test soit mené sur des Africains d’autant plus que l’objectif de Gavi, ce 4 juin, a été de récolter 7,4 milliards de dollars pour immuniser 300 millions d’enfants du tiers-monde. Qui parle de tiers-monde parle aussi d’Afrique. Et cela veut tout.
Rappelons que Johnson & Johnson a un passé judiciaire assez lourd car ayant été condamnée plusieurs fois par la justice américaine. En effet, en 2011, Johnson & Johnson avait été condamnée à payer 70 millions de dollar par la justice américaine en vertu du Foreign Corrupt Practices Act. L’industrie pharmaceutique avait ainsi reconnu avoir corrompu des agents sanitaires en Grèce, en Pologne et en Romanie.
Elle avait aussi reconnu avoir versé des pots-de-vin à l’ancien gouvernement irakien dans le cadre d’une campagne des Nations-Unies appelée « Pétrole contre Nourriture ». En 2017, elle a payé 110 millions de dollar à une femme qui avait attrapé le cancer de l’ovaire en utilisant ses produits.
Les Africains sont prévenus. C’est désormais Johnson & Johnson qui va tester son vaccin fabriqué à la hâte sur des milliers d’Africains avec toutes les conséquences que cela risque d’avoir sur leur état de santé. Nos autorités devraient se réveiller et cesser de se soumettre au désidérata de ces géants pharmaceutiques qui, en échange de quelques millions de dollars, vont détruire la vie de millions d’Africains. La vie humaine est sacrée et les Africains ne sont pas cobayes.