La libération des sept opposants que l’opposition qualifie de prisonniers politiques est un geste de la part de Nicolas Maduro envers l’opposition, avec qui le dialogue est rompu. Parmi ces personnes libérées une figure de l’opposition : Manuel Rosales. Dans un message sur twitter, il a annoncé sa libération précisant qu’il continuerait de se battre pour la libération des prisonniers politiques au Venezuela. Selon l’ONG Foro Penal, il reste encore 103 prisonniers politiques. Le gouvernement n’en a libéré que 7 alors qu’en 2016, 55 opposants ont été emprisonnés, déplore cette ONG. Le secrétaire de l’Organisation des Etats américains a réagi à ces libérations, en rappelant que le gouvernement devait libérer tous les prisonniers politiques et rétablir le fonctionnement de la démocratie dans le pays. La majorité de ces prisonniers libérés samedi 31 décembre étaient des étudiants. Ils avaient été arrêtés lors des violentes manifestations de 2014. Parmi eux figurent également l’éditeur d’un journal d’opposition ainsi que Manuel Rosales, chef de file du parti « Un nouveau Temps », qui avait défié Hugo Chavez à la présidentielle en 2006. Le gouvernement l’accusait de détournement de fonds lorsqu’il était gouverneur de l’Etat de Zulia, il s’était alors exilé au Pérou.