La Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) a confirmé ce dimanche l’usage d’un additif à base de restes d’animaux contre des manifestants le 1er mai
L’indignation est générale. La direction générale de la police a confirmé une information relayée par plusieurs médias français ce lundi 30 septembre. Il s’agit en effet de l’utilisation d’un additif à base de restes d’animaux contre des manifestants le 1er mai. L’information émane d’un témoignage d’un policier auprès du média Le Parisien.
Au sein de la police, certains parlent d’une erreur. « Le camion à eau a été engagé pour éteindre un feu de barricades apparemment assez important, donc je pense que pour être plus efficace, on a utilisé et on a mélangé ce produit à l’eau », a expliqué Grégory Joron, du syndicat unité SGP police interrogé par France Info.
« Mais en aucun cas, ce n’est le produit mélangé ! »
Grégory Joron ajoute : « c’est là que le problème semble s’être posé : il y a peut-être des résidus de ce produit qui ont été coincés dans les durites et dans le canon qui lance l’eau. Mais en aucun cas, ce n’est le produit mélangé ! Ce qui est lancé sur les manifestants ne reste toujours que de l’eau et essentiellement de l’eau ».
D’après Le Monde, ce produit, fabriqué à partir de déchets d’animaux, est normalement employé par les pompiers pour lutter contre les incendies du fait ses propriétés ignifugeantes. Le média 20 minutes qui a relayé l’information parle d’un mélange de sang séché et des os broyés