Le sénateur républicain, John McCain, s’est rendu secrètement en Syrie ce week-end
Que faisait-il John McCain en Syrie ? D’après Fox News, le sénateur républicain américain s’est rendu secrètement en Syrie le week-end dernier. Lors de sa visite, John McCain a rencontré des autorités de l’armée américaine et des combattants kurdes. La visite de l’ex candidat américain pour la Maison Blanche a été confirmée par l’armée américaine.
D’après Russia Today, John McCain a également rencontré des membres de l’opposition syrienne. Dans un communiqué de presse, le sénateur a affirmé s’être rendu « au nord de la Syrie la semaine dernière pour visiter les forces armées américaines déployées sur place et pour discuter des stratégies à mettre en œuvre afin de contrer Daesh et libérer Raqqa ».
« Etat Islamique au cœur des sujets »
La visite de McCain a été faite en marge d’une tournée qui l’a mené au Moyen-Orient durant laquelle le sénateur républicain a rencontré les autorités saoudiennes et turques. Lors de ces différentes visites, John McCain a discuté d’une stratégie efficace de lutte contre Etat Islamique.
La visite secrète de John McCain intervient dans un contexte particulier où l’administration Trump attend la proposition de James Mattis, Secrétaire à la Défense, pour déclencher la guerre contre le groupe Etat Islamique. James Mattis a d’ailleurs effectué une visite surprise en Irak ce lundi 20 janvier.
« Cette administration est en désordre »
Il est important de rappeler que les relations entre John McCain et Donald Trump ne sont pas au beau fixe. Cette semaine, en marge de la Conférence sur la Sécurité qui s’est déroulée à Munich en Allemagne, McCain avait fustigé les propos de Donald Trump contre la presse, soulignant que ce serait certainement le début d’une dictature.
Ce samedi, le sénateur américain avait également tenu des propos très durs envers l’administration Trump, déclarant qu’elle était en désordre. « Je pense que l’affaire Flynn est en effet quelque chose qui montre à bien des égards que cette administration est en désordre et ils ont beaucoup de travail à faire », avait-il martelé.