Depuis la victoire de Trump, les banques américaines empochent des bénéfices faramineux. La Banque Goldman Sach qui avait créé la crise financière de 2008 est l’une d’elles. Les valeurs de Goldman Sachs ont augmenté de 37% depuis l’arrivée de Trump
Goldman Sachs renaît de ses cendres. Après avoir durement souffert de la crise financière de 2008, la banque américaine Goldman Sachs est ressuscitée et son rédempteur n’est autre que Donald Trump. D’après CNNMoney, les promesses de Trump d’adoucir les mesures de régulation mises en place pour empêcher qu’une nouvelle crise financière ne se reproduise ont créé cette embellie.
Ce mardi, la banque Goldman Sachs a d’ailleurs clôturé sur une hausse record qui a largement battu un autre record enregistré par la banque en 2007. CNNMoney ajoute que les valeurs de Goldman Sachs ont connu une hausse de 37% depuis la victoire de Trump aux élections américaines du 8 novembre 2016, soit quatre fois de plus que Standards&Poors.
« Les parts de Goldman Sachs à New York ont augmenté de 1,3% »
D’après Bloomberg, les parts de Goldman Sachs à New York ont augmenté de 1,3% pour atteindre 249,46 dollars. Le média Benchmarkmonitor souligne que Goldman Sachs a gagné 4 milliards de dollars le jour où Trump a signé un décret pour réguler le marché financier international. Si Trump fait encore peur sur sa politique étrangère, sa politique financière est largement saluée, du moins pour le moment.
D’après Bloomberg, depuis la victoire de Trump, le Dow Jones a connu une hausse de 12% et le Standards & Poors a gagné 9,3%. Les profits de Goldman Sachs ne se sont jamais si bien portés. En 2016, les profits ont été estimés à 7,4 milliards de dollars, environ 22% de moins qu’en 2006. L’année dernière, ses revenus étaient estimés à 30,6 milliards de dollars, soit 19% de moins.
Qz.com révèle que depuis l’élection de Donald Trump, les six plus grandes banques américaines ont gagné en total 280 milliards de dollars. La liste est dressée comme suit : Banque of America arrive en tête (72 milliards de dollars) ; JP Morgan (70 milliards de dollars) ; Wells Fargo (62 milliards) ; Citigroup (28 milliards) ; Goldman Sachs (27 milliards) et Morgan Stanley (21 milliards).