Après le Quai d’Orsay qui vient de porter plainte contre l’avocat Juan Branco et moins d’une semaine après le mandat d’arrêt international déposé contre le même avocat par l’Etat du Sénégal, c’est au tour du média français Marianne de déclarer la guerre à Maître Branco et son client, Ousmane Sonko, considéré depuis 2019 comme le premier opposant politique au régime du président Macky Sall.
En effet, ce 18 juillet, dans un article paru sur son site web, Marianne s’est penché sur les accointances entre le très influent avocat français et son client Ousmane Sonko que le média français accuse d’ailleurs d’être « un leader homophobe et pro-peine de mort ». Une accusation qui risque de provoquer l’immense courroux des militants de Pastef (parti politique dont Sonko est le chef de file).
« Ancien avocat de Julian Assange et de Jean-Luc Mélenchon, Juan Branco est devenu l’un des nombreux avocat de l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko. Sans aucun doute le plus bruyant, sinon le plus efficace. Comme à son habitude, il a très vite sorti l’artillerie lourde pour tenter de discréditer le pouvoir en place et polir l’image d’Ousmane Sonko, leader homophobe et pro-peine de mort en résidence surveillée dans la capitale Dakar, et de son parti, le Pastef », s’insurge Marianne.
Le média Marianne cherche-t-il, à son tour, à détruire l’image de Branco devenu une véritable attraction médiatique au pays de la Téranga? Ou cherche-t-il à barrer la route à Ousmane Sonko pressenti pour devenir le futur président du Sénégal?
Difficile pour le moment de répondre à ces deux questions. En tout cas, une chose est sûre : les charges contre Ousmane Sonko et son avocat interviennent dans un contexte compliqué où Emmanuel Macron et Macky Sall semblent avoir pris la ferme décision de faire taire Branco à tout prix afin d’éviter que les agissements de ce dernier ne menacent les intérêts de la France en Afrique.
Affaire à suivre!