Scandale en Ukraine : les journalistes qui dénoncent la corruption sont menacés par le gouvernement de Zelensky

En Ukraine, les journalistes d’investigation semblent être réellement en danger. C’est du moins ce que révèle le média Politico dans une enquête publiée ce 08 mai. En effet, d’après ce média très sourcé, la pression sur les journalistes qui révèlent des scandales de corruption ne cesse de monter.

Politico est allé sur le terrain afin de s’enquérir de la gravité de la situation. Et parmi les journalistes rencontrés, figure Yuri Nikolov, rédacteur en chef et fondateur du projet Nashi Groshi (Notre argent) dont le but consiste à dénoncer les affaires de corruption qui minent le pays.

Et pour le journaliste ukrainien qui dit exercer ce métier depuis 15 ans, la situation s’est empirée pour ses confrères. « Ils utilisent différentes tactiques d’intimidation pour essayer de dissuader les journalistes et ensuite, bien sûr, ils peuvent menacer de vous emmener de force aux fronts », confie-t-il.

D’après Politico, Yuri Nikolov a déjà fait de nombreuses révélations concernant des affaires de corruption au sein de l’armée ukrainienne. Et comme l’on pouvait s’y attendre, ses révélations n’ont pas plu au plus haut sommet de l’Etat où certains tenteraient de le faire taire à tout prix.

D’ailleurs, raconte le journaliste, en janvier dernier, deux personnes sont entrés par effraction chez lui. Ils ont frappé à sa porte puis ont affiché sur celle-ci des notes l’accusant d’être un traitre, un provocateur et un insoumis. La situation est d’autant plus grave que, d’après Politico, ces journalistes sont en permanence surveillés par le gouvernement en place dirigé par Volodymir Zelensky.

Difficile de disculper l’Etat ukrainien dirigé par Zelensky car, à en croire Yuri Nikolov, les quelques honnêtes journalistes qui tentent d’exercer leur média en toute indépendance et de manière objective sont traités d’agents russes, d’insoumis et ennemis de l’Ukraine dans des plateformes numériques qui soutiennent le régime en place. « Ces plateformes sont très proches du Bureau du Président ukrainien », lâche-t-il.

Pour lire l’intégralite de l’enquête, merci de cliquer sur le lien suivant : Politico