Gérard Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, a été l’invité de RTL. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment la déclaration des impôts en ligne, la dette de la SNCF et les aides sociales. Face à Elisabeth Martichoux, le ministre de l’action et des comptes publics a répondu à la question concernant le nombre d’aides sociales en France
Il dit ignorer le nombre exact. « Il y en a beaucoup. Je ne connais pas le nombre exact. Ça dépend beaucoup de si vous mettez les aides des collectivités locales. », répond-t-il. Il estime qu’il y en a trop. « Ce qui est certain, c’est qu’il y en a trop ». Sur le plateau de RTL, il regrette que le système social français n’ait pas réglé le problème de la pauvreté.
« On a un système social qui, malheureusement, n’a pas réglé le problème de la pauvreté en France et qu’il n’a pas non plus réglé le problème de l’activation vers le travail », regrette-t-il. Sur le plateau de RTL, Gérard Darmanin plaide en faveur d’une aide sociale unique. « Il faut faire une aide sociale unique et une fois qu’on a cette aide sociale unique, avoir cette différence avec le salaire », explique-t-il.
Sur RTL, le ministre de l’action des comptes publics s’est aussi prononcé sur la question de la SNCF. A la question de savoir si les 35 milliards seront mis dans la dette ou dans le déficit, il rétorque : « ce sera dans la dette ». A la question de savoir si Bruxelles a donné son accord à la France pour qu’elle oriente directement les 35 milliards vers la dette, il s’explique.
« Le contribuable français paiera cette dette »
« On le fait pour ne pas mettre à la SNCF qui se sera transformée de pouvoir emprunter sur les marchés sans avoir un gros sac à dos derrière lui qui est sa dette qui l’handicaperait. Pourquoi on le ferait ? Et ben, pour que les trains arrivent à l’heure. On le fait pas pour faire plaisir à telle ou telle demande catégorielle », dit-il.
Sur le plateau, Darmanin est clair et net : le contribuable français paiera cette dette. « Comme l’a très bien dit le premier ministre, c’est bien le contribuable français qui va payer cette dette sans augmentation d’impôts, mais que nous devons diminuer les dépenses publiques, que nous devons diminuer la dette si possible dès cette année pour que ces 35 milliards soient supportables pour le budget des Français », précise-t-il.
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