Un rapport publié par l’ONG Générations Futures fait état de la présence de pesticides perturbateurs endocriniens dans l’alimentation des européens
Quand les pesticides perturbateurs endocriniens s’installent dans nos assiettes. C’est en tout cas ce que révèle un rapport de 13 pages publié par l’ONG Générations Futures. Dans son rapport largement repris par la presse ce mardi, l’ONG est clair et précis : 6 résidus de pesticides sur 10 quantifiés dans l’alimentation européenne sont des perturbateurs endocriniens suspectés.
Dans son rapport, l’ONG cite un travail de l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) qui a analysé des échantillons, des fruits, légumes et céréales, mais aussi des produits animaux et aliments pour bébés. La conclusion est rassurante : 96,2% des échantillons analysés ont des concentrations de résidus de pesticides quantifiées inexistantes ou inférieures aux LMR (Limites Maximales en Résidus).
« 157 substances sur les 350 quantifiées en résidus par l’EFSA sont des PE suspectées »
Dans son rapport, l’ONG Générations Futures nous apprend que 109 843 résidus de pesticides ont été quantifiés dans 41 722 échantillons. 350 molécules différentes ont été examinées. D’après l’ONG, le boscalid a été quantifié dans 6815 échantillons. Pour connaître les molécules suspectées d’être des PE, la liste des 350 molécules a été croisée avec les données de la base de données TEDX.
« 157 substances sur les 350 quantifiées en résidus par l’EFSA sont des PE suspectées (44,86% au total) », souligne le rapport. Parmi les substances PE suspectées, il y a : 2,4 D, l’Acephate, l’Amitraz, le Bentazone, le Bitertanol, l’Ametryn, le Dinocap, le Dicofol, le Cyprodinil, le Fenarimol…
Pour lire le rapport dans sa version originale, cliquez ici : rapport Générations Futures