Assassinat de Thomas à Crépol : le journaliste Patrick Cohen sévèrement puni par la droite française après son édito polémique

« Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler », dit-on. Et Patrick Cohen devrait en prendre de la graine. En tout cas, ce 27 novembre, sur le plateau de « C à vous », le journaliste a tenu à rétablir les faits dans le meurtre abjecte dont a été victime le jeune Thomas Perroto à Crépol. Un édito qui n’a pas été du goût des millions de soutiens de ce jeune homme qui n’ont pas manqué de faire part de leur immense colère.

En effet, d’après les informations obtenues par le journaliste, un jeune rugbyman, présent au bal, aurait tiré les cheveux d’un jeune en le traitant de « chiquita » (fille sexy). Mais, ce qui attise la colère des soutiens de Thomas est le fait que Cohen explique que ces jeunes étaient venus faire la fête. Pire, il estime, dans l’édito, que le fait de ne pas révéler le nom des assassins « n’a eu qu’un résultat : permettre à l’extrême-droite de faire campagne de leurs prénoms arabes ».

Et comme l’on pouvait s’y attendre, les réactions ont été nombreuses et dans la classe politique, notamment à droite, l’indignation était bien au rendez-vous. « Patrick Cohen incarne le journalisme français. C’est l’idéologue enragé qui se fait passer pour un homme objectif et modéré. Son nouveau combat ? Minimiser un #Francocide et accuser les amis de Thomas d’être les responsables. Heureusement, les téléspectateurs ne sont plus dupes », a ainsi réagi Eric Zemmour, chef de file du mouvement Reconquête!

Et Zemmour ne fut pas le seul. Sur le plateau de CNews, l’avocat Gilles William Goldnadel s’en prend sévèrement à Patrick Cohen. « Le reportage de Patrick Cohen, c’est le déni dédaigneux des dandys, l’univers du service public. Il prend pour argent comptant les déclarations des mis en cause mais la question du racisme anti blanc ne doit surtout pas être posée’, sinsurge-t-il.