Bill Gates persiste et signe : « il y a 50% de chances qu’il y ait une autre pandémie d’ici 20 ans »

Bill Gates persiste et signe. Le milliardaire américain qui a pris part au Time 100 sommet qui s’est déroulé à New-York mardi dernier est catégorique. Pour lui, le monde connaîtra une nouvelle pandémie dans les 20 prochaines années si aucune mesure n’est prise pour l’empêcher.

« La probabilité qu’il y a une autre pandémie dans les 20 prochaines années, soit naturelle ou intentionnelle, je dirais, est de 50% », a-t-il martelé. Face à la presse, le milliardaire américain a appelé à une coordination au niveau mondial afin d’éviter que la prochaine pandémie ait lieu.

« Au niveau mondial, on a besoin d’un groupe d’experts qui travaillent avec des pays », propose-t-il. Et ce n’est pas tout. Face à son auditoire, l’ex fondateur de Microsoft estime que la pandémie à Coronavirus aurait pu faire beaucoup plus de morts.

Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que Gates fait une telle prédiction.  En effet, début juin, dans une interview accordée au journal espagnol El Diario, il disait ceci : “je calcule qu’il y a 50% de chance que nous ayons une pandémie d’origine naturelle dans les 20 prochaines années qui résultera du changement climatique”. Dans l’interview, Bill Gates appelle à renforcer les pouvoirs de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en lui donnant les moyens financiers nécessaires pour faire face aux prochaines pandémies.

Mais, le milliardaire n’a pas, non plus, éviter la question concernant les nombreuses théories conspirationnistes qui le visent depuis deux ans. Gates se dit surpris. “Pour dire vrai, je ne m’y attendais pas. D’une certaine manière, je m’y suis habitué. J’en ris”, dit-il. Le philanthrope regrette tout de même que des personnes aient perdu la vie durant la pandémie en suivant les conseils de médecins malveillants anti-vax ou anti-masque.

Sur la variole du singe, Bill Gates se dit préoccupé mais estime qu’il y a très peu de chance qu’elle ne se répande. Répondant à la question du média ElDiario.es, Gates demande à ce qu’on étudie pourquoi en Europe, où le virus de la variole n’a jamais été fréquent, il y apparaît subitement.