Chantage au sommet de l’Etat? : Pfizer demande à l’agence américaine FDA d’approuver son vaccin anti-Covid

Le géant pharmaceutique Pfizer se livre-t-il à un odieux chantage pour faire vendre ses vaccins? Des rumeurs à ce sujet circulent depuis un certain temps et ont été relayées par de grands groupes de presse. Cependant, Lecourrier-du-soir.com ne confirme ni n’infirme rien du tout. En tout cas, ce que l’on sait jusqu’ici est que les méthodes appliquées par le laboratoire américain sont très douteuses.

En effet, notre média vient d’apprendre, ce 26 avril, de plusieurs sources américaines que Pfizer a émis une note à l’agence américaine des médicaments FDA (Food and Drug Agency) pour que l’usage de son vaccin anti-Covid soit autorisé pour les enfants de 5 à 11 ans. C’est du moins ce que confirme le média américain CNBC

Mais, dans son travail d’investigation, Lecourrier-du-soir.com a pu retrouver la note originale adressée à la FDA et datée du 26 avril 2022. Dans celle-ci, on peut lire : « Pfizer et BioNTech ont soumis une note à l’agence Food And Drug Agency (FDA) afin d’obtenir une autorisation d’urgence de sa dose de rappel destinée aux enfants âgés de 5 à 11 ans ». Dans sa note lue par notre rédaction, Pfizer fait savoir qu’il compte également soumettre une demande similaire à l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) ainsi que d’autres agences sanitaires dans le reste du monde.

Jusque-là, tout va bien. Sauf qu’en demandant à l’agence FDA d’approuver son vaccin (pour enfants) au lieu d’attendre que celle-ci ne prenne cette décision en se basant sur des données fiables et sûres, Pfizer laisse penser qu’elle est en train de mettre la pression sur une agence gouvernementale au détriment de ses concurrents.

En tout cas, ces derniers mois, Pfizer a été accusé d’exercer un chantage sur des gouvernements du monde afin de faire approuver ses doses de vaccins. En effet, en 2021, le média Pharmaceutical Technology avait révélé que des dirigeants sud-américains avaient ouvertement accusé le géant américain d’avoir exercé de fortes pressions sur des Etats d’Amérique Latine pour échapper à toute poursuite judiciaire en cas d’effets secondaires. Des faits similaires avaient également été révélés par The Guardian en septembre 2021.