Cisjordanie : un Arabe tue sa copine juive pour obtenir la « libération des prisonniers palestiniens »

Une jeune femme de 29 ans, de confession juive, a été retrouvée morte ce 24 juillet 2017 par la police. Son petit-ami palestinien a avoué avoir commis le meurtre et justifie son acte par le fait qu’il voulait obtenir la « libération des prisonniers palestiniens »

Un drame. Le corps de Michal Halimi, Juive âgée de 29 ans, a été retrouvé par la police dans le quartier de Binyamin en Cisjordanie. La jeune femme était portée disparue depuis une semaine après les aveux de son petit-ami arabe qui a fait savoir aux enquêteurs qu’il a étranglé sa copine avant d’écraser sa tête à coup de pierres.

Face aux enquêteurs, le jeune homme qui répond au nom de Mohamed Harouf avoue avoir commis son acte pour obtenir « la libération des prisonniers palestiniens ». Mohamed Harouf, résident à Naplouse, a été arrêté ce mercredi. D’après Jerusalem Post, la jeune femme était enceinte de huit mois.

« Je voulais libérer les prisonniers »

Dans la presse israélienne, on affirme que le jeune homme a avoué son crime devant le tribunal où il a été entendu par un juge. A son entrée dans le tribunal, les journalistes lui posent la question du mobile du crime. A cette question, il rétorque: « je voulais libérer les prisonniers ».

D’après Ynetnews, média israélien, le jeune homme a par la suite nié que le meurtre de sa petite-amie était lié à une histoire d’amour. Toujours d’après le même média, Mohamed Halouf s’est mis à donner des coups de pieds aux gardes avant d’être évacué de la salle sous les cris : « je tuerai tous les Juifs ».

Pour l’instant, l’enquête suit son cours et on tente de déterminer si l’enfant que portait Michal Halimi était bien celui de Mohamed Halouf. Dans un communiqué, la police précise : « les enquêtes révèlent que la jeune femme avait volontairement quitté Binyamin et vivait apparemment chez le jeune Palestinien à Naplouse ».

« Ceci est carrément une question nationaliste, mais pas une histoire d’amour »

Le communiqué ajoute : « d’après les premiers résultats des enquêtes qui se basent des images et des postes partagés sur Facebook, ils étaient sur le point de se marier. Au cours des enquêtes, le suspect a été arrêté et dans les premiers interrogatoires des contradictions ont apparu au grand jour sur l’endroit où se trouve la disparue, un fait qui a accentué les suspicions sur son implication dans la disparition de celle-ci ».

L’affaire est d’autant plus sérieuse que la jeune victime était déjà mariée avec un homme du nom d’Aharon Halimi. Un mari qui refuse d’accepter la thèse de la police selon laquelle sa femme entretenait des liaisons amoureuses avec un autre homme. « Elle était enceinte de cinq mois lorsqu’elle a disparu. Notre relation allait très bien et nous attendions un enfant. Ceci est carrément une question nationaliste, mais pas une histoire d’amour », confie Aharon, qui promet de poursuivre en justice la police.