Coup de théâtre à Bruxelles : les procureurs européens déclenchent une enquête contre Von der Leyen et Pfizer sur les vaccins Covid

Terrible nouvelle pour Ursula Von der Leyen. Alors que sa continuité à la tête de la Commission Européenne est déjà très fragilisée par sa gestion jugée calamiteuse de la crise sanitaire de 2020, c’est désormais une enquête enclenchée par la justice européenne qui risque d’anéantir toutes ses chances d’être réélue.

C’est en tout cas notre avis à la suite de cette grosse révélation faite, ce 01 avril 2024 par le média Politico et qui est loin d’être un poisson d’avril. En effet, d’après cette source très informée sur les tractations qui se déroulent dans les coulisses de l’UE, des procureurs européens ont enclenché une enquête sur un supposé délit commis par la Commission Européenne dont la présidente a secrètement négocié l’achat de vaccins avec Albert Bourla, le patron de Pfizer par SMS.

Ainsi, dans le document confidentiel consulté par Politico, les faits reprochés à Von der Leyen et au patron de Pfizer y sont clairement spécifiés : « ingérence dans des fonctions publiques, destruction de SMS, corruption et conflits d’intérêts ». Des charges extrêmement lourdes qui pourraient sérieusement mettre à mal la continuité de Von der Leyen.

Toujours selon informations obtenues par Politico, cette enquête a été ouverte au début de l’année 2023 à la suite d’une plainte déposée par un certain Frédéric Baldan. Plus tard, deux autres pays, la Hongrie et la Pologne, ont également annoncé des poursuites judiciaires contre Von der Leyen sur la même affaire.

Pour rappel, les contrats de vaccins signés entre la Commission Européenne et le laboratoire Pfizer (dont le coût total est estimé à environ 20 milliards de dollars, selon Politico) ont déclenché, ces dernières années, une vive polémique en Occident, notamment en Europe où beaucoup parlent ouvertement de corruption.

L’affaire est d’autant plus difficile à digérer pour les citoyens européens que Pfizer n’a jamais voulu s’expliquer publiquement sur un contrat dont l’opacité a été dénoncée dans tous les pays membres de l’UE. Et pire, il y a un an, lorsqu’Albert Bourla, patron de Pfizer, a été convoqué au Parlement européen, à la dernière minute, il a catégoriquement refusé de répondre à la convocation des européens.