Ursula Von der Leyen est dans de beaux draps. Alors que sa continuité à la tête de la Commission Européenne est déjà compromise, c’est une nouvelle affaire révélée par la presse, ces dernières heures, qui risque de tout gâcher pour elle. C’est en tout cas ce que nous a appris, ce 05 avril, le média britannique The Guardian.
En effet, d’après cette source, la présidente de la Commission Européenne, très fragilisée par la gestion de la pandémie à Coronavirus, est ébranlée par la nomination d’un certain Markus Pieper, un député allemand qui milite dans le même parti politique qu’Ursula Von der Leyen, ce qui choque profondément les poids lourds de l’Union Européenne.
Ainsi, d’après The Guardian qui en sait plus sur ce sujet, le commissaire européen, Thierry Breton et le chef de la Diplomatie européenne, Josep Borrell, ont déjà adressé une lettre à la présidente de la Commission Européenne pour lui faire part de leur mécontentement. Les deux ont surtout pointé du doigt, dans leur lettre, l’absence de transparence dans la nomination du député allemand Markus Pieper.
L’affaire est d’autant plus scandaleuse que le député allemand dont il est question ici devrait bientôt occuper le très prestigieux poste d’envoyé spécial auprès des Petites et Moyennes Entreprises. Mais déjà, des députés européens s’interrogent sur ses compétences à gérer un tel poste.
Toutefois, le plus grave dans cette histoire est sa rémunération. En effet, d’après The Guardian qui cite des sources fiables, le poste (l’un des plus prisés au sein de la Commission Européenne) confère à Markus Pieper un salaire mensuel estimé à 17 000 euros par mois.
L’affaire fait débat dans les coulisses de l’Union Européenne au moment où la continuité d’Ursula Von der Leyen est sérieusement remise en question par de nombreux euro-députés. Pour rappel, la signature d’un contrat de plusieurs milliards d’euros avec le géant pharmaceutique Pfizer lors de la pandémie à Coronavirus a fini par décrédibiliser totalement l’actuelle présidente de la Commission Européenne qui n’a jamais voulu se prononcer sur un deal qui a provoqué l’immense courroux des eurosceptiques.
Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, ni elle, ni Albert Bourla (PDG de Pfizer) n’ont été inquiétés par la justice européenne.