Coup de théâtre : à une semaine des Européennes, Von der Leyen épinglée pour une pub douteuse facturée à 70 000 euros

Sale temps pour Ursula Von der Leyen. A une semaine des élections européennes, les ennuis s’accumulent pour la présidente de la Commission Européenne, très fragilisée par la crise sanitaire durant laquelle elle a signé des contrats de plusieurs milliards d’euros avec des labos, notamment Pfizer.

Et la très influente femme politique allemande n’est pas sortie de l’auberge car elle vient d’être rattrapée par un nouveau scandale concernant une campagne publicitaire mise en ligne sur Google et dont le montant est estimé à 70 000 euros. La vidéo dont il est question faisait la promotion de Von der Leyen en vantant ses mérites. Telle est, en tout cas, l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue, ce 28 mai, du média Politico.

En effet, d’après cette source très informée sur les scandales qui secouent l’UE, Ursula Von der Leyen n’a pas réussi à dévoiler qui est est à l’origine d’une campagne publicitaire sur Google qui a violé les règles de l’UE et qui a été mise en ligne au moment où elle était aux commandes de la Commission Européenne. La vidéo, quant à elle, a connu un succès fulgurant car ayant été vue des dizaines de millions de fois dans les pays membres de l’UE.

Mais, le véritable problème est celui de savoir qui a payé cette pub. A cette question, Politico précise que le fait de ne pas prouver l’identité de l’acheteur de ladite pub n’est pas illégale. Cependant, la situation se complique pour Von der Leyen car l’UE a récemment passé de nouvelles lois visant à rendre transparentes les campagnes publicitaires en ligne, exigeant ainsi des autorités politiques européennes ou des partis politiques qu’ils dévoilent leur identité.

Le média Politico rappelle que Von der Leyen a elle-même signé un code de conduite volontaire pour les prochaines élections européennes qui l’oblige ainsi à s’engager à « assurer la transparence des pubs à caractère politique ». Joint par Politico, les représentants de Von der Leyen n’ont pas voulu fournir des réponses.