Coup de théâtre aux Etats-Unis : Pfizer vient d’être épinglé par le Sénat américain pour présumée fraude fiscale

Pfizer, une nouvelle fois, épinglé pour pratique douteuse. En effet, quatre ans après la fin de la pandémie à Coronavirus qui a fait gagner beaucoup d’argent au laboratoire le plus puissant de la planète, les ennuis commencent à apparaître au grand jour. Et Pfizer attire particulièrement l’attention des hommes politiques en raison de pratiques parfois douteuses et des privilèges qui lui seraient arbitrairement accordés.

C’est ainsi que le président du comité des finances du Sénat américain a décidé d’interpeler le patron de Pfizer, Albert Bourla, sur les impôts payés par ce labo. En tout cas, dans une lettre adressée à Bourla, le sénateur Ron Wyden veut savoir pourquoi le laboratoire paie moins d’impôts que les autres entreprises.

C’est du moins ce que nous a appris le média SeekingAlpha.com ce 21 mai 2024. En effet, dans la lettre consultée par ce média, le sénateur se plaint en ces termes : « depuis le passage de la loi républicaine de 2017 sur les impôts, Pfizer était soumis à un taux d’imposition de 5,4% en 2019, de 5,3% en 2020, de 7,6% en 2021 et de 9,6% en 2022. En 2023, Pfizer a déclaré un taux d’omposition négatif et a bénéficié d’un remboursement supérieur aux impôts qu’il payait dans les années précédentes ».

Et ce n’est pas tout. Le sénateur, à sa grande surprise, a découvert que Pfizer « bénéficiait d’un taux d’imposition inférieur à celui de millions de familles américaines ». Dans sa lettre adressée au PDG du plus grand laboratoire au monde, le sénateur Ron Wyden ne mâche pas ses mots.

« Les citoyens américains méritent qu’on leur explique comment Pfizer qui est une multinationale basée aux Etats-Unis et empochant tous les ans au moins 58 milliards de dollars pouvait bénéficier d’un taux d’imposition inférieur à celui d’un enseignant de l’école primaire ou d’un agent des sapeurs-pompiers », dénonce Ron Wyden.