France : 900 intellectuels exigent que le Parlement rende publics ses débats sur les effets secondaires du vaccin

En Allemagne, un procès a récemment été ouvert concernant les effets secondaires du vaccin Pfizer. En Espagne, les autorités basques ont confirmé que 9 300 cas d’effets secondaires ont été enregistrés entre 2021 et 2022. Mais, en France, il ne s’est encore rien passé.

Pourquoi ce silence? Pourquoi le sujet reste-t-il tabou dans ce pays?

Lecourrier-du-soir.com tient à rappeler qu’une tribune de 900 intellectuels (scientifiques, médecins, avocats, chercheurs) exigeaient du parlement français qu’il rende public un débat sur les effets secondaires du vaccin.

Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire la tribune dans sa version intégrale

Excellente lecture

“Le 24 mai dernier, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques tenait une audition publique de clôture de ses travaux ‘sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 et le fonctionnement du système français de pharmacovigilance’. Et son rapport a été rendu public le 9 juin. Derrière l’apparente publicité des débats, l’Office a en réalité rendu invisibles certaines interventions portant sur les effets secondaires des vaccins contre le covid-19.

Déjà, en n’auditionnant publiquement que trois ‘voix critiques’ contre onze thuriféraires des vaccins, l’Office indiquait un certain parti pris dans l’organisation même de ses travaux, au cours desquels 9 personnes sur les 49 auditionnées proposaient une analyse différente du discours qui inonde les médias depuis le début de la vaccination de masse ( ‘la vaccination est sans danger, elle protège les personnes vaccinées et protège aussi les autres, c’est sûr à 95%, etc’).

Mais surtout, alors même que son règlement l’autorisait à les rendre publics, l’Office a choisi de conduire ses travaux sous forme d’auditions privées, un format très contestable s’agissant d’une question majeure touchant à la santé de tous les Français. Ainsi, les auditions qui se sont déroulées de mars à mai 2022 ne seront jamais rendues publiques. Pourquoi ? Certaines auditions gêneraient-elles ? Le public ne serait-il pas en mesure de les entendre ? De les comprendre ? Aucune explication n’est fournie par l’Office.

Trois personnes dont les auditions ont été ainsi rendues quasi secrètes (Mme Christine Cotton, biostatisticienne, Mme Emmanuelle Darles et M. Vincent Pavan, enseignants-chercheurs des universités de Poitiers et Marseille) ont pourtant demandé à pouvoir faire part de leurs travaux pendant l’audition publique du 24 mai dernier. Peine perdue. Bien qu’elles se soient rendues devant le Sénat, le jour même de l’audition, elles ont trouvé portes closes. La sommation interpellative qu’elles ont fait délivrer au président de l’Office, M. Cédric Villani, fera toutefois date et il ne sera plus possible aux membres de l’Office de prétendre ‘qu’ils ne savaient pas’.

Pourtant, ce que ces personnes avaient à dire est essentiel pour l’information impartiale du public, sans laquelle on ne saurait parler de ‘consentement libre et éclairé’ à la vaccination.  Leurs travaux révèlent en effet des éléments particulièrement alarmants.

Ils montrent d’abord d’importants problèmes méthodologiques dans les essais cliniques ayant conduit à l’Autorisation d’Urgence dès décembre 2020. Ainsi, les manquements et les biais de l’essai clinique de phase 3 du vaccin Pfizer rendent ses conclusions peu fiables du point de vue des bonnes pratiques cliniques, faussant l’évaluation du rapport bénéfice/risque.

Ils notent ensuite une opacité des données publiques sur les vaccins qui ne sont ouvertes ni au public ni aux chercheurs, un fait inédit dans l’histoire de la pharmacovigilance française. En particulier, la méthode d’imputabilité des effets indésirables utilisée par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ne permet pas l’obtention de données complètes. Il convient, en outre, de garder à l’esprit que seuls entre 1% et 10% des effets indésirables sont usuellement déclarés dans les bases de données de pharmacovigilance.

Enfin, des chiffres de mortalité alarmants ressortent des bases de données de pharmacovigilance européennes (EMA) qui font état, à ce jour, d’environ 30 000 décès en Europe pouvant être liés au vaccin. En outre, ces bases de données font état de 1 788% d’augmentation des troubles de cycles menstruels, 732% d’augmentation d’AVC et autant de cécité en quelques mois de vaccination que sur 30 années cumulées tous vaccins confondus, plus de 60% de ces effets indésirables graves survenant le jour même de la vaccination.

C’est pourquoi nous, universitaires, chercheurs, professionnels de la santé et professionnels du droit demandons solennellement à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques de rendre publiques l’ensemble des auditions effectuées pendant les travaux de l’Office sur ‘les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 et le fonctionnement du système français de pharmacovigilance’, par vidéo et par retranscription écrite. C’est à la fois un droit et un devoir en démocratie que de mettre à disposition des citoyens et de leurs élus la totalité de l’information disponible, et non simplement la partie qui arrange le gouvernement.”