Coup de théâtre en France : en 6 ans, Macron a déjà dissout 33 associations, un record sous la Vème République

Un nouveau record battu par Macron mais qui ne l’honnore pas.

En effet, en pleine crise sociale marquée par de violentes manifestations contre la réforme des retraites, la presse française fait une nouvelle révélation sur le pouvoir macronien qui, depuis quelques jours, est entré en guerre contre la Ligue des Droits de l’Homme après les menaces proférées à l’encontre de cette association par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.

Ainsi, d’après une information exclusive de France Info, depuis son accession au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron a déjà dissout 33 associations, un record battu car le président français devient le premier président de la Vème République à interdire autant d’associations sur le sol français.

« Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, veut dissoudre le mouvement Les Soulèvements de la Terre, responsable selon lui des affrontements lors de la manifestation contre les réserves d’eau de substitution – les « bassines » – à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) à la fin du mois de mars. Le mouvement conteste la procédure et dénonce une décision ‘liberticide' », note France Info.

Et d’ajouter : « (…) ce pouvoir (de dissolution des associations, ndlr) a particulièrement été utilisé par Emmanuel Macron depuis sa première élection en 2017. À ce jour, alors que la dissolution des Soulèvements de la Terre n’est pas encore effective, 33 décrets pour interdire une association ou un groupement de fait ont été publiés depuis son investiture. C’est un record pour un président depuis le début de la Ve République ».

Le média nous détaille toutes les dissolutions qui ont été appliquées depuis 1936. Emmanuel Macron arrive en première position avec 33 dissolutions. Il est suivi du Général De Gaulle qui compte 28 à son actif de 1959 à 1968 et 20 de 1944 à 1946. François Hollande en compte 10; Jacques Chirac 3. Nicolas Sarkozy et Giscard d’Estaing n’ont dissout que 2 associations durant leur mandat à la tête de la France.

Parmi les mouvements les plus ciblés (par ces dissolutions), figurent les mouvances d’extrême-droite et islamistes.