Coup de théâtre en France : une multinationale aurait secrètement vendu des armes à la Russie malgré les sanctions

La multinationale française, Nicomatic, spécialisée dans les composants électroniques., vient d’être épinglée par une enquête du média français RTL publiée ce 03 mai 2024. Cette multinationale est accusée de fournir des armes à l’armée russe. Des accusations dont elle se défend formellement. 

Une enquête qui arrive au très mauvais moment pour Emmanuel Macron. En tout cas, ce 03 mai, contre toute attente, le média français RTL a publié une enquête mettant en cause des entreprises qui continueraient de fournir des armes à la Russie de Poutine en pleine guerre contre l’Ukraine.

Dans l’enquête en question, la chaîne RTL cite la multinationale Nicomatic, basée en France et spécialisée dans les composants électroniques. D’après RTL, des produits fabriqués par cette multinationale ont été retrouvés sur des équipements de militaires russes en Ukraine. Les révélations du média français risquent d’embarrasser la multinationale.

« Selon les informations confidentielles consultées par RTL, certaines pièces appartenant à Nicomatic ont été retrouvées sur des équipements militaires russes, déployés et détruits en Ukraine. C’est également la découverte qu’a faite le groupe Yermal-McFaul, composé d’experts américains et ukrainiens chargés d’évaluer les sanctions contre la Russie », révèle le média français.

Interrogé par la chaîne RTL, Olena Bilouvosa, l’une des experts qui a travaillé sur le sujet, explique que près de 3 000 composants ont été retrouvés sur des armes russes, des missiles, des drones, des véhicules blindés, de transports de troupes, de tanks, des hélicoptères. « Et nous avons retrouvé à l’intérieur des connecteurs appartenant à Nicomatic », affirme-t-elle.

Une affaire de gros sous. Ainsi, d’après la même enquête, « le montant des exportations vers la Russie de composants critiques fabriqués par Nicomatic a doublé depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, passant de 2,2 millions à 4,3 millions d’euros ». La conclusion de l’enquête est claire et nette : « malgré les sanctions, Nicomatic a donc continué de vendre des produits ».