Poutine déclenche la guerre et prévient l’Occident : « si vous ne payez pas en roubles, je vous coupe le gaz »

Vladimir Poutine a clairement prévenu l’Occident : tout pays qui ne paiera pas le gaz russe en roubles ne sera pas livré en gaz

En pleine guerre militaire contre l’Ukraine, Vladimir Poutine ouvre un nouveau front : cette fois-ci économique contre l’Occident qui a déclaré une guerre financière sans précédent à la Russie l’excluant du système SWIFT et gelant les réserves de sa banque centrale. Mais, Poutine ne s’avoue pas vaincu. Sachant que l’Europe est pour l’instant très dépendant de son gaz, il impose ses conditions : si le gaz russe n’est pas payé en roubles, il n’y aura pas de livraison.

C’est en tout cas l’information qui nous est parvenue ce 31 mars de l’agence de presse russe Tass qui nous a appris que le président russe a publiquement fait savoir qu’il considérerait tout contrat signé avec un pays qui ne paie pas en roubles comme une rupture de contrat.

En tout cas, face à la presse, le président russe n’a pas mâché ses mots. « Si ces paiements ne sont pas effectués en roubles, nous considérerons que l’acheteur n’a pas honoré ses engagements », a-t-il déclaré. La même source confirme que Poutine a signé un décret ce 31 mars stipulant l’entrée en vigueur de cette décision qui intervient en pleine guerre économique.

« Nous allons livrer notre gaz naturel aux pays ennemis en roubles”

Il convient de rappeler que le président russe avait déjà annoncé cette mesure il y a une semaine lors d’une rencontre avec son cabinet. “Je veux que la décision soit mise en application dans les plus brefs délais. Nous allons commencer avec cela. Nous allons livrer notre gaz naturel aux pays ennemis en roubles”, avait-il martelé, tout en soulignant que la Russie était prête à fournir du gaz sans changer les termes des accords précédents.

La décision risque de susciter un profond malaise en Occident, notamment en Europe où des pays ont déjà annoncé qu’ils continueront de payer en euros ou en dollars. C’est le cas de l’Allemagne qui a fait savoir qu’elle continuera à payer en euros toute livraison de gaz russe.