Coup de tonnerre : le Procureur général de l’UE déclenche une enquête sur les contrats entre Pfizer et Von der Leyen

Le Bureau du procureur général européen a confirmé, ce 14 octobre, avoir ouvert une enquête sur les contrats de vaccins signés entre la Commission de l’Union Européenne (UE) et le laboratoire américain Pfizer. L’opacité autour de ces contrats et le refus catégorique du PDG de Pfizer (Albert Bourla) de témoigner ont fini par provoquer l’immense courroux de la population européenne qui exige que ses dirigeants lui rendent des comptes 

Les choses sérieuses commencent. Moins d’une semaine après le témoignage de Janine Small, représentante de Pfizer, devant les députés européens sur les contrats de vaccins signés entre le laboratoire américain et Von Der Leyen (présidente de la Commission Européenne), la justice européenne entre en action.

C’est du moins ce que nous a appris ce 15 octobre le média Polico.eu. En effet, d’après cette source très informée sur les scandales qui secouent Bruxelles, le Bureau du procureur général européen (European Public Prosecutor’s Office) a ouvert une enquête sur l’un des contrats les plus controversés que l’UE ait signé.

Ainsi, d’après les informations obtenues par Politico, le Bureau du procureur général européen n’a pas précisé sur quel aspect des contrats portera cette enquête. Mais, à en croire la source, une attention toute particulière sera prêtée au rôle d’Ursula Von Der Leyen dans cette affaire.

Dans son travail d’investigation, Lecourrier-du-soir.com a pu avoir accès au communiqué émis par le Bureau du procureur daté du 14 octobre. Dans ledit communiqué, on y lit : « le Bureau du procureur général européen confirme qu’il a enclenché une enquête concernant l’acquisition des vaccins au sein de l’Union Européenne ».

Et le communiqué de poursuivre : « cette confirmation exceptionnelle intervient compte tenu d’un intérêt extrêmement élevé de la part du public. Aucun autre détail ne sera mis à la disposition du public à ce stade ». Il convient de rappeler que l’entrée en lice de la justice européenne arrive dans un contexte extrêmement tendu marqué par une forte colère de la population européenne concernant l’opacité d’un deal dont le coût est estimé à quelque 35 milliards de dollars.

La situation est d’autant plus explosive que, lors de son passage au Parlement européen, la représentante de Pfizer, Janine Small, n’a pas su convaincre les députés européens sur des questions cruciales telles que les essais cliniques concernant le vaccin le plus utilisé au monde.

Il convient de préciser que Janine Small ne devait, en aucun cas, témoigner face aux députés européens. C’était plutôt Albert Bourla, PDG de Pfizer, qui devait le faire, comme l’ont d’ailleurs fait les PDG des autres laboratoires tels que Moderna ou encore AstraZeneca. Mais, pour des raisons que personne ne comprend, il (Bourla) a catégoriquement refusé de se rendre au Parlement européen.