Coup de tonnerre aux Etats-Unis : un édito du média Washington Post déclare la variole du singe Pandémie

Dans un édito publié sur le site du média Washington Post, trois experts scientifiques dénoncent l’inaction de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur la propagation rapide de la variole du singe et demande à cette institution internationale de déclarer dès maintenant la variole du signe pandémie mondiale 

Le monde se dirige-t-il vers une nouvelle pandémie? Pour le moment, difficile de répondre à cette question, mais déjà les grands médias de masse préparent les esprits à cette éventualité comme ce fut d’ailleurs le cas en 2020 lors de la pandémie à Coronavirus qui avait plongé le monde dans la panique.

Deux ans plus tard, une épidémie, jadis uniquement détectée sur le continent africain, se propage rapidement à travers le monde, notamment en Occident et fait réagir les médias de masse qui demandent qu’elle soit déclarée pandémie. C’est en tout cas l’avis de trois chercheurs qui abondent dans ce sens dans un édito publié par le Washington Post ce 07 juillet.

Dans l’édito lu par Lecourrier-du-soir.com, les chercheurs ne mâchent leurs mots. « Il est temps que la communauté sanitaire mondiale reconnaisse une réalité évidente : la variole du singe est désormais une pandémie. Et à moins que nous ne lancions l’alerte pour la combattre, nous risquons de répéter les mêmes erreurs commises avec le Covid-19 », préviennent-ils.

Et d’ajouter : « n’étant plus contenu dans un seul continent et retrouvé chez des voyageurs du monde entier, le virus de la variole du singe connaît une transmission communautaire dans des douzaines de pays à travers le monde et se propage à un rythme alarmant ». Les experts soulignent la dangerosité du virus chez les femmes enceintes et les enfants et demandent à l’OMS d’agir vite.