Coup d’Etat au Venezuela : 2 000 000 de milices pro-Maduro sont prêts à défendre le pays

Le Venezuela annonce que 2 millions de milices sont prêts à défendre le pays en cas d’intervention militaire occidentale contre le gouvernement de Nicolas Maduro

Au Venezuela, on se dirige de plus en plus vers le pire. Alors que des sources affirment une éventuelle intervention militaire américaine dans les prochaines heures ou dans les prochains jours, le gouvernement vénézuélien se prépare à une guerre contre toute puissance qui tenterait de renverser Nicolas Maduro.

En effet, dans une photo publiée par Aporrea.org, on pouvait voir Diosdado Cabello, président de l’ANC (Assemblée Nationale Constituante) tenant à la main droite une fiche sur laquelle il est écrit : « Rondon n’a pas combattu », en référence à la fameuse phrase de Juan José Rondon, héros de l’indépendance du Venezuela qui fut appelé par le Libérateur Simon Bolivar lors de la guerre du 25 juillet 1819 pour « sauver la patrie. »

Sur la fiche que tenait Diosdado Cabello, on pouvait aussi y voir une note assez étrange : « 2 000 000 de milices prêts ». Diosdado Cabello a certainement voulu imiter John Bolton, conseiller de Trump à la sécurité nationale des Etats-Unis qui, ce lundi, aurait laissé entrevoir, dans son bloc note, le projet de déploiement de 5 000 troupes au Venezuela.

« 50 000 unités dans les quartiers du pays »

La tension s’intensifie. D’après le média Aporrea, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a récemment ordonné que 50 000 unités soient déployées dans chaque quartier du pays afin de faire face à toute intervention étrangère contre le pays. Ces dernières heures, Maduro a également exhorté la police nationale et la population civile à défendre le pays en cas d’attaque.

Cette situation de guerre intervient dans un contexte très tendu marqué par une confrontation verbale sans précédent entre Washington et Caracas. En Europe, le régime vénézuélien est de plus en plus isolé. L’UE européenne vient de reconnaître Juan Guaido comme président par intérim du pays, tandis que la France, l’Allemagne et l’Espagne ont lancé un ultimatum de 8 jours à Maduro pour qu’il convoque des élections.

Il convient de souligner que Diosdado s’est récemment distingué par une rhétorique de guerre sans précédent. Ce 31 janvier, sur son compte twitter, il a écrit ceci : « ce n’est pas la première fois qu’un empire veuille s’emparer de notre Patrie, nous les avons vaincus et les avons chassés du sol de notre patrie, aujourd’hui, avec plus de raison, nous les vaincrons, en union civique militaire. Nous vaincrons ».