Covid-19 en France : la députée Wonner dérape : « toutes les personnes vaccinées sont des cobayes », dit-elle

La députée française, Martine Wonner, est sur la sellette. Lors d’un rassemblement citoyen qui s’est déroulé en Bretagne ce 11 avril, elle a déclaré publiquement que « toutes les personnes qui vont se faire vacciner sont des cobayes »

Un dérapage de plus? Le débat est ouvert. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que cette nouvelle sortie médiatique risque de ne pas plaire au gouvernement qui se bat bec et ongles contre la propagation des Fake News (Fausses Informations) concernant la pandémie à Coronavirus.

Cette fois-ci, il s’agit d’une affaire d’autant plus grave qu’elle concerne une députée de la République : Martine Wonner. Cette dernière, recadrée à plusieurs reprises en raison de ses propos jugés « complotistes » et « négationnistes », ne compte pas mettre de l’eau dans son vin. Elle continue de tenir sans complexe des déclarations anti-vaccin.

« Les personnes vaccinées sont des cobayes »

La dernière en date a été tenue ce dimanche 11 avril lors d’un rassemblement citoyen pour la « défense des libertés ». L’événement s’est déroulé en Bretagne et Marine Wonner y a pris part. Filmée, la députée n’a pas mâché ses mots. « La chose la plus importante que vous devez retenir et j’espère que France 3 va relayer : toutes les personnes qui ont aller se faire vacciner sont des cobayes sans exagération », lâche-t-elle sous les applaudissements de quelques participants.

La députée poursuit : « pourquoi? parce qu’aujourd’hui, ces espèces de trucs-là qu’on appelle vaccins, ils ont une autorisation de mise sur le marché conditionnelle et l’autorisation de mise sur le marché réelle, quand on aura évalué tous les effets secondaires, ça sera seulement en 2022, voire en 2023. Mais, pour qui se prend ce gouvernement pour vous mettre à ce point, mesdames et messieurs, en danger? ».

Il convient de souligner que ce n’est pas la première fois que la députée Martine Wonner dénonce la gestion de la pandémie par le gouvernement tout en affichant un soutien sans faille à Didier Raoult. D’ailleurs, en décembre dernier, elle accusait ouvertement la société de pathologie infectieuse de la langue française (SPILF) qui avait porté plainte contre le professeur marseillais d’avoir touché 800 000 euros du géant pharmacien GILEAD.

Ses attaques très dures contre les décisions prises par les autorités sanitaires lui ont valu récemment une mise en garde d’Oliver Véran, ministre de la Santé, en pleine séance à l’Assemblée nationale. « Faites attention à ce que vous dites », lui avait publiquement lancé le ministre.