Covid en Espagne : la ville de Pamplona contrainte de débloquer 180 000 euros pour rembourser 592 amendes

En Espagne, la ville de Pampelune (Pamplone) a déjà commencé à rembourser les amendes infligées aux citoyens durant le confinement. D’après les informations obtenues par le média local Diario de Navarra, 592 amendes vont être remboursées, ce qui correspond à une somme de 180 000 euros 

Une pratique très peu fréquente en Occident mais totalement assumée par l’Etat espagnol. En effet, deux ans après le début du Covid qui a poussé pratiquement tous les Etats occidentaux à confiner leur population, l’Espagne procède à des remboursements d’amendes infligées à des citoyens réfractaires.

La décision, très saluée par une importante frange de la population, avait été imposée par la justice en 2021. Et une année plus tard, en 2022, les communautés autonomes (région) ont commencé à rendre aux résidents de leurs localités les sommes d’argent qui leur ont été prises pour avoir tout simplement violé le confinement.

Et parmi les régions concernées figure Pampelune. Dans cette ville espagnole, la mairie a procédé, en juin dernier, au remboursement de 592 amendes correspondant à la somme de 180 000 euros. C’est en tout cas l’information obtenue par Lecourrier-du-soir.com de plusieurs fiables, dont Diario de Navarra.

En effet, à en croire cette source, les remboursements seront gérés par la mairie de la ville qui se chargera d’envoyer des lettres aux personnes concernées afin de les notifier. Ces dernières devront fournir leur RIB si elles souhaitent être remboursées via virement bancaire.

Il faut préciser que dans cette ville espagnole, au total 1 700 amendes ont été infligées par les forces de l’ordre durant la pandémie. Cependant, toutes les contraventions ne seront pas remboursées, renseigne la source. Pour rappel, les remboursements des amendes répondent à une décision judiciaire annoncée en octobre 2021.

A cette date, le tribunal constitutionnel espagnol avait exigé le remboursement des amendes, jugeant anticonstitutionnel le second Etat d’urgence qui a duré 6 mois sans que ni le Parlement, ni la Constitution ne puissent contrôler les actions du gouvernement socialiste dirigé par Pedro Sanchez.