La Guyane entame ce lundi son premier jour de grève générale. Quelque 37 syndicats, y compris le patronat, réunis au sein de l’Union des travailleurs guyanais (UTG), ont voté samedi à la quasi-unanimité en faveur de ce mouvement. Malgré l’arrivée d’une mission interministérielle pour «dialoguer», ce territoire ultramarin d’Amérique du sud, qui compte plus de 250 000 habitants, demande la venue de la ministre des Outre-mer, Éricka Bareigts. Celle-ci, admettant un climat tendu, a lancé un appel au «calme»…depuis Paris. La ministre a conditionné sa venue sur place à l’établissement d’un «dialogue serein» et «à visage découvert». Une allusion au groupe de citoyens encagoulés, baptisé «Les 500 frères», créé récemment contre «l’insécurité en Guyane» et qui multiplie les manifestations.