Crise en Guyane : des ministre français seront envoyés sur place

French Interior Minister Bernard Cazeneuve addresses the press following a meeting between representatives of the Police Unions and the French president at the Elysee Palace on October 26, 2016. Interior Minister Cazeneuve said during his address that an "extra effort" is needed to meet the demands of the police forces, following 10 days of discontent with police officers holding demonstrations without permission or backing of their labour unions and accusing Prime Minister Manuel Valls and Cazeneuve of grandstanding while failing to provide the resources they need to do their jobs. / AFP PHOTO / POOL / STEPHANE DE SAKUTIN

La Guyane entame ce lundi son premier jour de grève générale. Quelque 37 syndicats, y compris le patronat, réunis au sein de l’Union des travailleurs guyanais (UTG), ont voté samedi à la quasi-unanimité en faveur de ce mouvement. Malgré l’arrivée d’une mission interministérielle pour «dialoguer», ce territoire ultramarin d’Amérique du sud, qui compte plus de 250 000 habitants, demande la venue de la ministre des Outre-mer, Éricka Bareigts. Celle-ci, admettant un climat tendu, a lancé un appel au «calme»…depuis Paris. La ministre a conditionné sa venue sur place à l’établissement d’un «dialogue serein» et «à visage découvert». Une allusion au groupe de citoyens encagoulés, baptisé «Les 500 frères», créé récemment contre «l’insécurité en Guyane» et qui multiplie les manifestations.