Dérive totalitaire au Sénégal: le Mackisme vers le « mataisme » ( je m’en foutisme) (Par Khadim Dianko)

Une analyste du professeur Khadim Dianko, diplômé en Langues Etrangères Appliquées

Excellente lecture 

Ce makisme déboussolé ne court plus le risque de prendre le contre pieds des décisions de justice. Celle ci étant sa force durant tout son règne, se voit mal continuer à faire le sale boulot au crépuscule de ce régime pourri.

Pourri, il l’est vu qu’il ne favorise que les faussaires de la République pour lui servir de bras pour arriver à ses désirs mal intentionnés. Il se trouve que, dans la vie à certains moments, l’homme se sent fébrile même ayant de par devers lui des pouvoirs immenses au point de penser que tout est possible.

Incompris tant dans sa méthode que sa  logique, il se laisse entouré par des vautours insoucieux du devenir de ce pays profitant de sa carence d’intellectuels pour s’imposer face à ce lion alité.

Alité qu’il soit au milieu de la forêt, il perd tout le pouvoir de contrôle sur sa colonie au point que les lionceaux lui indexe parce que n’ayant plus la force d’antan.
A deux mois des élections !

Tout cela est dû à un manque d’élégance de sa part car croyant pouvoir réussir à circonscrire tout le monde dans une subordination indescriptible, Macky a toujours utilisé la justice comme son bras armé pour éliminer ses potentiels adversaires. Mais hélas!, le rock se dresse sur son chemin lui obligeant à renoncer à son mandat de trop anticonstitutionnel. Une pilule qu’il ne compte pas avaler malgré son retrait de la course au palais.

Quelle marque de faiblesse !

Une justice couchée à la solde du mackisme pour lui baliser le chemin, même caillouteux, on lui dresse un pont pour qu’il réussisse son forfait.
Nul qu’il est en politique, il utilise l’administration tant judiciaire que territoriale, ayant une mission de service public, pour jouer le sale boulot. En atteste le comportement de la Direction Générale des Élections qui a refusé d’appliquer une décision justice lourdement motivé.

Combien de dossiers dorment dans les tiroirs du procureur de la République ?Le coude d’une largesse sans précédent couve les voleurs de la République au point que les faussaires bombent le torse alors qu’ils devraient être dans les geôles.
Promoteur averti de la perversité et de l’indignité, ce régime est dans une dynamique de saper la morale.

Lors de sa dernière sortie du mois de juillet, il avait juré qu’il allait faire appliquer les décisions de justice. Rien n’a été fait de cela car il est dans un cartel de faussaires qui ne lui offre aucune chance de dérouler son désir.

Tout son arsenal juridique et administratif est orienté vers Ousmane Sonko tandis que les voleurs de nos deniers publics hument l’air frais des plages de Dakar.
L’affaire des faux billets en est un bel exemple alors que cela constitue une entrave à notre économie fragile.

Toujours est-il que la bande perdue dans le mackisme dont leur élément de lengage reste  »’force restera à la loi », est loin d’être une réalité passant de    » force restera à la négation des décisions de justice car celle-ci reste couchée même si, ces temps ci, certains qui l’incarne, commencent à prendre conscience de leur responsabilité tant attendue par le peuple.

Presque à terre la justice et une administration couchée à plat ventre, le Sénégal est dans une anarchie totale à telle enseigne que l’exécutif et le judiciaire se confondent.
C’est pourquoi lorsque la justice rend un verdict exécutoire, une certaine administration teintée de beige- marron parce qu’ incarnée par des politiciens se permet de refuser l’applicabilité des décisions de justice.

Le Sénégal est passé d’un état de droit à un état voyou sous ce régime pourri
Quelle honte pour ce pays réputé d’être un modèle de démocratie en Afrique de l’ouest !

De ce fait, qui doit parler pour rétablir l’ordre  dans ce pays?

En dehors du pouvoir judiciaire, cela aurait pu être les marabouts. Ceux-ci face à ce régime pourri commencent à perdre de leur poids et pouvoirs de régulation sociale vu que ce régime les utilise pour s’adjuger de leur poids électoral. Par ailleurs, la magistrature, garant des lois et règlements est un silence total alors que l’Union des Magistrats du Sénégal s’était permis de faire des sorties salées contre certain dérapage de leader pour le recadrer.

Qu’attend cette union contre ce je m’en foutisme d’état ?

Possédée ou corrompue, vendue  ou tenaillée  au point de plier bagages en restant aphone face à une situation désacralisant les institutions tant judiciaire qu’administrative.

Comment des fonctionnaires peuvent refuser l’exécution des décisions de justice sans tambours ni trompettes ?

L’épée de Damoclès plane sur la tête de ces fonctionnaires car l’exécutif place ses pions capables de faire du sale boulot sans pour autant respecter les lois et règlements. Pire encore, a la tête de ces administrations, on y trouve des magistrats préférant la sphère politique que judiciaire pour
moyennant un jeu pestilentiel de ce régime car la politique en est une voie facile.

En fin de compte, l’ère du mackisme déboussolé reste une bande d’annonce pour le peuple dont les épisodes révélatrices de ce régime pourri restent à venir.
À la justice sénégalaise de jouer pleinement son rôle pour ne pas ternir davantage son image parce que certains se laissent téléguidés par l’exécutif.

Enough is enough and tomorrow is another day !