Effet de la hausse de la CSG : la popularité de Macron chute de 6 points en un mois

La cote de popularité d’Emmanuel Macron chute de 6% en un mois, une chute qui intervient au moment où la CSG divise fortement les Français

Macron rechute. Un sondage d’Ifop pour le JDD publié ce samedi nous a appris que l’actuel président français a une nouvelle fois chuté dans les sondages. Ifop parle d’une chute de 6 points en seulement un mois. Emmanuel Macron passe ainsi de 50% à 44%. Et Macron n’est pas le seul.

D’après Ifop, le premier ministre, Edouard Philippe, a vu sa cote de popularité baisser, passant de 49% à 46%. Le directeur de l’Ifop, Frédéric Dabi, a décrypté cette chute du couple exécutif. « C’est un coup d’arrêt pour le couple exécutif. Le président conserve tout de même un socle à 44% mais repasse symboliquement sous la barre des 50% », explique-t-il.

Pour le directeur de l’institut de sondage, l’enjeu du pouvoir d’achat « gagne de l’intensité ». « L’enjeu du pouvoir d’achat gagne de l’intensité. Il y a en effet un effet déceptif de la politique menée, avec un décalage entre le discours de Macron et le pouvoir d’achat, d’une part, et les effets réels de sa politique, d’autre part. Par ailleurs, on perçoit des premières critiques sur le réel changement du pays », ajoute-t-il.

« Ma retraite est imputée de 2,52%, soit une perte de 75 euros par mois »

Rappelons que la hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) a provoqué l’immense colère des retraités. D’ailleurs, il y a une semaine, un retraité du nom de Jean avait saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme sur cette question. Jean s’estime victime d’une discrimination.

« En relevant le montant du prélèvement de la CSG, ma retraite est imputée de 2,52%, soit une perte de 75 euros par mois. Si certains salariés ont effectivement  vu leur salaire augmenter, pour le retraité que je suis, cette augmentation, non compensée par ailleurs, ramène mon niveau de retraite de juin 2012 ! Et je ne suis pas le seul dans cette situation », confiait-il dans une interview accordée à La Voix du Nord.