Etats-Unis : la vie infernale de Rachel Dolezal, femme Blanche qui s’identifie à une Noire

Rachel Dolezal, femme blanche qui s’identifie à une noire américaine, est en train de traverser les pires moments de sa vie. Elle n’arrive plus à trouver un emploi pour subvenir à ses besoins, elle dépend des bons alimentaires distribués par le gouvernement aux plus démunis pour survivre et pourrait se trouver sans logement dans une Amérique où être Noire vous prive de toute chance

Rachel Dolezal, femme blanche qui s’identifie à une noire américaine, est désormais au chômage. Sa vie est devenue une véritable tragédie. D’après Fox News, la jeune femme de 39 ans dépend des bons alimentaires pour survivre et pourrait bientôt se trouver sans logement.

Dans une interview accordée à The Guardian, Rachel Dolezal raconte son calvaire. Pour trouver du travail, rien de plus difficile. Elle ne reçoit que des propositions d’emplois dans la télé réalité ou dans la pornographie. Côté loyer, c’est la catastrophe. Elle rapporte qu’un ami l’a aidée à payer son loyer de février.

« Êtes-vous afro-américaine ? »

Elle se trouve dans l’incertitude et n’est même pas sûre de pouvoir payer son loyer pour le mois de mars. Concernant sa couleur de peau, Rachel Dolezal ne veut absolument s’identifier à une blanche. « J’ai l’impression d’être une trans-noire parce que vous savez je ne suis pas blanche », dit-elle.

Rachel Dolezal a fait parler d’elle en juin 2015 lorsqu’une équipe de réalisation lui a posé la simple question : « êtes-vous afro-américaine ? ». Les photos d’une jeune fille blanche et blonde ont par la suite refait surface et son histoire a fait le tour des Etats-Unis. Une histoire d’autant plus marrante que Rachel avait déjà porté plainte contre l’université noire de Howard qu’elle accusait d’être raciste envers elle car elle était blanche.

« En pleine couleur »

Aujourd’hui, Rachel vit dans une grande misère. Elle affirme avoir reçu plus de cent réponses négatives dans le cadre de sa recherche d’emploi et ses mémoires intitulés « en pleine couleur » ont été rejetés par plus de trente éditeurs avant qu’elle ne trouve finalement une maison d’édition prête à les publier.

Elle affirme ne s’être jamais identifiée à une blanche. La famille est devenue son refuge, le seul lieu où elle se dit être comprise. « En ce moment, le seul endroit où je me sens comprise et complètement acceptée est à côté de mes enfants et de ma sœur », dit-elle.