Exclusif : les Etats-Unis débloquent 1 million de dollars pour enquêter sur les crimes commis par l’Etat d’Israël

Pour la première fois dans l’histoire, les Etats-Unis débloquent près de 1 million de dollars pour financer des enquêtes sur des violations de droits de l’homme perpétrées par l’Etat d’Israël

La lune de miel entre les Etats-Unis et l’Etat d’Israël a-t-elle brutalement pris fin avec la chute de Trump? Pour le moment, difficile de répondre à cette question. Mais, l’on serait tenter de dire oui à la suite d’une information explosive qui nous est parvenue ce 23 mars du média israélien, Jerusalem Post.

En effet, à en croire cette source, pour la première fois dans l’Histoire, les Etats-Unis ont annoncé avoir débloqué près de 1 million de dollars destinés à financer toute organisation pouvant mener des enquêtes sur d’éventuelles violations des droits de l’homme perpétrées en Israël, en Cisjordanie et à Gaza.

D’après les informations obtenues par le Jerusalem Post, un appel à candidature a été lancé par le Bureau of Democracy, Human Rights et Labor, rattaché au Département d’Etat américain. Le Bureau en question explique que l’objectif final est de traduire toute violation des droits de l’homme en Israël, en Cisjordanie et à Gaza.

« Un financement total estimé à 987 654 dollars »

Dans son travail d’investigation, Lecourrier-du-soir.com a pu retrouver l’appel à candidature dans sa version originale. On y apprend que le montant total est évalué à 987 654 dollars. On y apprend également que les organisations souhaitant prendre part à ce projet ont jusqu’au 13 avril 2022 pour envoyer leurs dossiers. L’annonce a été mise en ligne à la date du 11 février 2022.

Il faut dire que cet appel à candidature risque de susciter une vive polémique en Israël, pays souvent accusé de violations des droits de l’homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. D’ailleurs, tout récemment, un rapport d’Amnesty International accusant Tel Aviv de mener une politique d’apartheid contre les Palestiniens a provoqué le courroux des autorités israéliennes qui ont exercé une forte pression pour que le rapport ne soit jamais rendu public.