Exclusif : l’Iran accuse les Etats-Unis d’avoir transféré Etat Islamique en Afghanistan

Le groupe Etat Islamique est-il à la solde des Etats-Unis ? C’est en tout cas l’avis de Mohamed Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères qui s’est exprimé sur la présence du groupe terroriste au Moyen-Orient

La fin de groupe terroriste Etat Islamique est-elle proche ? Apparemment, non. C’est du moins l’avis de Mohamad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères. Pour le ministre iranien, les Etats-Unis déplacent le groupe terroriste un peu partout au Moyen-Orient au moment où il perd de nombreux territoires.

Les propos du ministre iranien, relayés par le média Press TV, ont été prononcés en marge d’un événement qui s’est déroulé ce samedi en Iran portant le nom de « Patterns of Regional Order in the Post-ISIS era ». S’adressant à son audience, Mohamed Javad Zarif déclare que la communication entre Daesh e les Etats-Unis est toujours maintenue.

« Leur réseau de communication est toujours en place, leurs dirigeants sont toujours en vie ou en liberté et ils reçoivent toujours un soutien financier. Donc, nous devons nous attendre à la réémergence d’une menace à tout moment », prévient-il. Pour le ministre, Daesh a perdu beaucoup de territoires. Toutefois, il estime que les ressources idéologiques et financières du groupe demeurent encore.

« Daesh est l’enfant qui est né de l’invasion de l’Iraq par les Etats-Unis »

« L’une des plus grosses erreurs de l’Occident est qu’ils pensent que Daesh est fini. Mais, les conditions qui ont permis de créer Daesh dans la région sont toujours présentes. Daesh est l’enfant qui est né de l’invasion de l’Iraq par les Etats-Unis et avant cela, l’oppression israélienne contre le peuple palestinien », dénonce-t-il.

D’après Press TV, les Américains ont transféré des soldats du groupe Etat Islamique en Afghanistan après leurs récentes défaites en Syrie et en Irak. Lors de l’événement, le ministre iranien des Affaires étrangères a tenu à souligner le rôle important de l’Iran contre le groupe terroriste qui, selon Javad Zarif, « menace la sécurité internationale ».