Exclusif : Trump envisage d’inclure le Venezuela sur la liste des pays qui financent le terrorisme

Les Etats-Unis s’apprêtent à inclure le Venezuela sur une liste de pays qui financent le terrorisme. La décision n’est pas encore prise. Toutefois, les discussions sur ce sujet sont très avancées

Le Venezuela pourrait bientôt figurer sur la liste des pays qui financent le terrorisme international. La décision est sur le point d’être prise par Donald Trump, président des Etats-Unis. L’information, relayée par The Washington Post, a été reprise par plusieurs médias américains ce mardi 20 novembre

D’après l’agence de presse Reuters, des discussions à ce sujet ont été très avancés entre l’administration Trump et des sénateurs républicains tels que Marco Rubio, lequel a plusieurs fois fait pression sur le gouvernement américain afin qu’il sanctionne le Venezuela. La décision d’inclure le Venezuela sur cette liste n’est pas encore prise, nous apprend-t-on.

Pour l’heure, l’administration Trump risque d’avoir de nombreuses difficultés à prouver l’implication du gouvernement de Maduro dans une activité terroriste. L’agence de presse britannique a fourni d’avantage d’information sur cette affaire. En effet, elle a fait savoir que sur cette liste figurent quatre pays : la Corée du nord, l’Iran, la Syrie et le Soudan.

« Marco Rubio et deux sénateurs sont à la manœuvre »

L’agence Reuters révèle également qu’en septembre dernier, Marco Rubio et deux sénateurs républicains avaient envoyé une lettre à Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain lui demandant de placer le Venezuela sur la liste des pays qui financent le terrorisme. Rubio et les deux sénateurs accusaient le Venezuela d’avoir tissé des liens avec le Hzebollah, les Farc, mais disent n’avoir aucune preuve.

La décision de placer le Venezuela sur cette liste n’est pas passée inaperçue. Au Venezuela, des autorités ont réagi. « L’administration Trump s’apprête à inclure le Venezuela sur la liste des pays qui financent le terrorisme », a twitté Gustavo Marcano opposant à Nicolas Maduro. Ce dernier n’a pas hésité à dénoncer cette décision.