Gros salaire de Philippe chez Atos : il touchera 40 000 euros par an et 2 500 euros pour chaque réunion assistée

Nommé membre du Conseil d’Administration (CA) d’Atos, Edouard Philippe, ex Premier ministre d’Emmanuel Macron, touchera un pognon de dingue pour un travail à temps partiel

Edouard Philippe qui a récemment quitté le gouvernement est-il devenu le plus chanceux des ministres de Macron? Cette question a toute sa pertinence. En effet, non seulement il a quitté Matignon au bon moment, mais il pourrait se retrouver avec un pognon de dingue après son recrutement en tant que membre du Conseil d’Administration d’Atos.

La nouvelle avait été annoncée ce 15 septembre dernier. L’ex premier ministre d’Emmanuel Macron et actuel maire du Havre avait donné son accord pour rejoindre le très grand groupe Atos, entreprise de service numérique française dont le chiffre d’affaires en 2019 avait été estimé à 11 milliards d’euros.

Dix jours après l’annonce, on en sait un peu plus sur le salaire du maire du Havre. En effet, d’après Capital.fr, chez Atos, chaque membre du Conseil d’Administration (dont Philippe) perçoit une rémunération annuelle estimée à 20 000 euros. Et ce n’est pas tout. Pour chaque réunion à laquelle il assistera en tant que membre du Conseil d’Administration, Edouard Philippe touchera un bonus de 2 500 euros.

« Une rémunération annuelle de 40 000 à 50 000 euros »

Capital.fr ajoute que si le maire du Havre a suffisamment de disponibilité lui permettant d’assister à toutes les réunions, il pourrait se retrouver avec un chèque de 40 000 à 50 000 euros par an à partir de 2021. D’après les informations fournies par Capital, Edouard Philippe qui prendra ses fonctions en tant que membre du Conseil d’Administration d’Atos en novembre devra succéder à Nicolas Bazire, ex directeur de cabinet d’Edouard Balladur à Matignon de 1993 à 1995.

Rappelons qu’Edouard Philippe s’était réjoui de sa nomination en tant que membre du Conseil d’Administration d’Atos. D’ailleurs, réagissant à cette nouvelle, il disait ceci : “c’est pour moi une manière de travailler dans l’industrie française et pour un champion européen. Atos a des compétences clefs pour notre pays, au cœur des enjeux digitaux et d’indépendance technologique. Je suis très heureux de pouvoir apporter à l’entreprise et à son conseil d’administration mon expérience”.