Gros scandale en France : des agents ou ex agents de la DGSI seraient impliqués dans des crimes et délits

La DGSI dans la tourmente. Le très prestigieux service de renseignement français serait, d’après une information exclusive de Mediapart publié ce 05 mai, secoué par une série de scandales impliquant une dizaine de ses agents ou ex agents qui « doivent prochainement répondre devant la justice pour divers crimes et délits ».

Ainsi, d’après les informations qui sont fournies par Mediapart, un agent ou ex agent aurait été condamné à 5 ans de prison ferme pour faux, escroquerie et tentative d’extorsion. Deux autres seraient « seraient mis en examen pour leur implication dans des faits de ‘complicité de meurtre’, de ‘tentative de meurtre’, d’ ‘enlèvement’ et de ‘séquestration' ». Et la liste n’est pas exhaustive.

Mediapart, qui a mené l’enquête, en parle en ces termes : « selon les décomptes de Mediapart, au moins huit agents ou ex-agents du service de renseignement intérieur français (quatre étaient encore en activité dans le service au moment des faits, un cinquième en congé parental longue durée) vont ces prochains mois être jugés par un tribunal correctionnel ou une cour d’assises ; le neuvième a déjà accepté un plaider-coupable. Cinq d’entre eux ont déjà été écroués pour ces faits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nature des crimes et délits qui leur sont reprochés fait mauvais genre. Très mauvais genre. Aucun autre service de renseignement français n’a autant d’agents impliqués dans des affaires judiciaires de droit commun ». 

Le média poursuit : « (…) mais, aujourd’hui, au gré de ces affaires, présentées officiellement comme autant de dérives individuelles (une dizaine de cas sur six mille agents), c’est l’autre face de la médaille qui se révèle : additionnées les unes aux autres, elles illustrent un système, institué à la base pour contrer les terroristes, qui permet à des hommes (aucune femme n’est mise en examen) de détourner les moyens de l’État pour participer, moyennant rétribution, à des crimes et délits commis à l’encontre de simples citoyens. En creux, cela pose la question des manquements déontologiques dans les rangs de nos espions ».

En raison du caractère très sensible du sujet, Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire l’article dans son intégralité en cliquant sur le lien suivant : Mediapart