Gros scandale en France : Macron envisage d’interdire les chaudières à gaz, l’Elysée en installe une qui coûte 100 000 euros

« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». C’est exactement ce qui est très souvent reproché à Emmanuel Macron depuis son accession à la tête de la France en 2017. Et hélas, le président de la République n’a toujours pas réussi à y mettre fin comme le confirme la nouvelle révélation faite, ce 20 juillet, par La Lettre A.

En effet, d’après ce média d’investigation, une affaire embarrasse l’Elysée depuis un certain temps : l’installation d’une chaudière à gaz à la présidence de la République. L’affaire est d’autant plus embarrassante que le gouvernement envisage l’interdiction totale de cet équipement en France au nom de la transition écologique.

« Le nouveau système de chauffage retenu par le palais de l’Elysée, sans être une affaire d’Etat, est devenu une affaire de l’Etat. En moins d’une semaine, la Cour des comptes et le Sénat ont investigué sur l’installation d’une nouvelle chaudière à gaz à la présidence de la République. Un choix qui fait plutôt désordre au moment où l’exécutif envisage l’interdiction totale de cet équipement en France, au nom de la transition écologique », révèle La Lettre A.

L’affaire aurait pu passer inaperçue car l’Elysée a totalement refusé de se prononcer là-dessus. Toutefois, c’est la Cour des Comptes qui vendra la mèche dans son rapport publié mi-juillet. Dans ledit rapport, la Cour enfonce la présidence de la République en confirmant que le montant de l’investissement de cet équipement a coûté 100 000 euros.

« Interrogé par La Lettre A sur l’équipement en passe de devenir polémique, le conseiller presse d’Emmanuel Macron, Jonas Bayard, n’a pas donné suite. Mais, l’Elysée a toutefois dû se plier aux questions des magistrats financiers : dans son rapport sur le budget de la présidence, la Cour des comptes vend la mèche en mentionnant effectivement l’acquisition d’une chaudière à gaz. Le document, rendu public mi-juillet, précise que le montant de l’investissement s’élève à 100 000 euros », explique la source.

L’affaire commence à faire grand bruit en France. Et en plein remaniement, cela n’arrange absolument pas Emmanuel Macron qui a besoin de rassurer sa nouvelle équipe. Ainsi, pour mettre fin aux rumeurs, l’Elysée a donc décidé de s’expliquer sur un choix qui dérange plus d’un.

« Désormais consciente du caractère potentiellement inflammable de ce choix de combustible, l’Elysée cherche à sauver son opération de communication verte. Pour justifier son choix, le cabinet d’Emmanuel Macron indique que la chaudière ne fonctionnera pas plus de 20 à 30 % de la période de chauffe, uniquement en appui de la pompe à chaleur les jours de grand froid », renseigne La Lettre A.