Gros scandale en France : Marlène Schiappa vient d’être épinglée dans une affaire portant sur 330 000 euros

Marlène Schiappa dans de beaux draps.

Il y a dix jours, le 13 avril dernier, Lecourrier-du-soir.com, citant plusieurs sources dont Marianne, parlait d’un fonds de 2,5 millions d’euros destiné à lutter contre le séparatisme dont Marlène Schiappa avait la charge. Un fonds qui, d’après les informations obtenues par Marianne, se serait évaporé. Mais, pire, ce fonds aurait servi à financer des activités qui n’aurait strictement rien à voir avec la lutte contre le séparatisme.

Dans l’enquête menée, un détail intrigue les journalistes : la somme colossale (tirée de ce fonds) et allouée à une association. « Une association en particulier a attiré l’attention. L’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation au service militaire (USEPPM) s’est distinguée par le montant qu’elle a obtenu : 335 000 €, soit 15 % des fonds alloués à l’initiative. Surtout, les deux médias ont jugé sévèrement le travail réalisé. Seules 13 vidéos ont été produites dont la majorité n’atteint pas les 100 vues sur YouTube, un site internet au contenu rédactionnel succinct et un compte Facebook comptant cinq amis ont été recensés », révèle Ouest France.

Sur ce sujet, Mediapart semble en savoir plus que quiconque. En effet, ce 12 avril, le site d’investigation est revenu à la charge, révélant que le fonds Marianne de Marlène Schiappa a servi à financer des contenus politiques en période électorale. Ainsi, après avoir confirmé les 335 000 euros versés à l’USEPPM, Mediapart accable Schiappa.

« L’USEPPM (Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire) a bénéficié de la plus grosse dotation du fonds Marianne (355 000 euros). Mais au-delà de cette seule structure, d’autres subventions interrogent. L’opération a en effet permis de financer grassement une autre association, ‘Reconstruire le commun’, à hauteur de 330 000 euros, ce qui en fait la deuxième bénéficiaire », rapporte Mediapart.

Et le site d’investigation d’ajouter : « or, selon des informations de Mediapart, cette association venait tout juste d’être créée et n’avait aucune activité connue lorsqu’elle a postulé à l’appel à projets. En revanche, les personnes engagées dans ‘Reconstruire le commun’ partageaient déjà, comme Mohamed Sifaoui, les mêmes visées politiques que Marlène Schiappa et Christian Gravel, notamment autour de la laïcité ».