Israël menace : « nous ne permettrons pas que l’Iran s’installe militairement en Syrie »

Prime Minister Benjamin Netanyahu

Le gouvernement israélien a prévenu Téhéran que l’Etat hébreux mènera des actions militaires contre les forces iraniennes présentes en Syrie

Va-t-on vers une confrontation directe entre Israël et l’Iran en Syrie ? Alors que la guerre civile en Syrie entre dans sa 7ème année, Israéliens et Iraniens ne cessent de regarder en chiens de faïence. Ce mercredi, le gouvernement a demandé aux forces iraniennes proches de Bachar de quitter la Syrie.

C’est en tout cas ce qui a été annoncé par Yisrael Katz, ministre israélien en charge des services de renseignement. « Nous ne permettrons pas que l’Iran s’installe militairement en Syrie », a-t-il déclaré, ajoutant que l’armée israélienne attaquera toutes les cibles iraniennes qui menacent l’Etat hébreux.

« Elle paiera le prix »

Dans l’interview accordée à une radio israélienne ce mercredi, Yisrael Katz prévient le gouvernement de Bachar al-Assad. « Si l’armée syrienne s’attaque à nous, elle paiera le prix », avertit-il. Ce mercredi, le média israélien Israel National News a cité une source militaire qui réaffirme la volonté de Benjamin Netanyahou de neutraliser les forces iraniennes.

« Le Premier Ministre a placé la lutte contre l’armée iranienne en Syrie au centre de sa politique. Le premier ministre mène ce combat à la fois sur le plan politique et militaire. Sur le plan politique, le Premier Ministre continuera à mener des efforts pour mettre davantage de pression sur le régime iranien », révèle la source qui ajoute qu’Israël compte profiter de la crise économique iranienne pour mettre Téhéran à genoux.

Ce mercredi, Ynetnews a fait une révélation de taille. En effet, d’après le média israélien qui cite Al-Akhbar, média basé au Liban, une délégation américaine et syrienne s’est réunie  secrètement à Damas cette semaine. D’après Al-Akhbar, les Etats-Unis ont promis de retirer leurs troupes de la Syrie à condition que l’Iran retire ses forces présentes dans le sud du pays. Une proposition rejetée Ali Mamlouk, chef du bureau de sécurité nationale syrienne.