Jean-Jacques Bourdin au Figaro : « jamais je ne porterai de gilet jaune »

Jean-Jacques Bourdin, journaliste français, a accordé une interview au journal Le Figaro ce 14 mars. Dans l’interview, le présentateur de Bourdin Direct s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment sur le mouvement des Gilets Jaunes et le traitement qui est infligé aux manifestants

Dans la crise des Gilets Jaunes, le journaliste déplore un problème d’« explication ». « Ce qui a fait défaut dans le traitement de cette crise, c’est l’explication. Je tenais à ce qu’on puisse débattre, s’écouter, s’entendre sans tomber dans la haine ou l’injure. Je veux construire plutôt que détruire », dit Bourdin.

« BFM était dans son rôle »

A la question de savoir s’il a été surpris par ce mouvement, il dira : « j’étais averti. Cela faisait plusieurs mois, plusieurs années qu’ils me disaient leur mal-être, leurs difficultés de fin de mois, leur colère…Finalement, il suffisait d’écouter l’antenne RMC pour le savoir ». Bourdin prend la défense de BFMTV dans la crise des Gilets Jaunes.

Sur les critiques reçues par cette chaîne, Jean-Jacques Bourdin dira : « elle l’a souvent été à tort parce que c’est la première chaîne d’information de France ! En donnant de l’image brute, BFMTV était dans son rôle, même si parfois je pouvais regretter un manque d’explication ».

« Mon rôle est de poser des questions »

A la question de savoir quels sont ses rapports avec les Gilets Jaunes, il répond : « ça se passe bien. Ils me respectent car ils savent que tout le monde a le droit de s’exprimer dans mon émission, à condition de respecter la loi. J’ai tout de suite imposé qu’on ne porte pas de gilet jaune dans mon plateau. »

Le journaliste souligne qu’il ne portera jamais de gilet jaune. « Le problème du journalisme aujourd’hui, c’est le manque de distance. Jamais, je ne porterai de gilet jaune ! C’est le mélange de genres. Mon rôle est de poser des questions et d’écouter les gens qui appellent », dit Bourdin qui rejette toute idée de se lancer en politique.

Pour lire l’interview dans son intégralité, cliquez ici : Bourdin Figaro